Chapitre 4

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-... Étienne... Ethan, dit-elle. Allez dans la voiture de Miguel, dans le mini coffre en face du siège passager qui se trouve avec celui du conducteur... à l'intérieur, se trouve une trousse d'urgence, avec écrit dessus en grand caractère, Nolwenn. Ramenez la moi, s'ils vous plaît.

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ÉTIENNE

Nous courons dehors, allons dans la voiture de Miguel, et commençons à chercher les médicaments.

« - Tu crois qu'elle fait semblant ?

- Je ne crois pas, Étienne, mais... elle ne m'a jamais dit qu'elle soufrait d'un truc.

- Moi qui croyais qu'elle te disait tout.

- Ce n'est pas le moment, Étienne... si elle a quelque chose, on le découvrira tôt ou tard... c'est bon, j'ai trouvé, viens, on y va. Vite ! »

Nous courons à l'intérieur, puis Étienne donne vite la trousse d'urgence à Sarah. Elle l'ouvre et sort autant des flacons qu'elle peut ensuite elle sort deux seringues, dans l'une, elle met deux produits de deux flacons et elle de même pour l'autre seringue.

En même temps, elle plante ceux-ci dans chacune de cuisse à Nolwenn.

«  Allez, respire chérie ! S'il le te plaît ! »

C'est ainsi qu'elle revient à nous avec la respiration haletante, sa mère se précipite dans ses bras.

« - Ça va ? » demande maman qui s'agenouille à côté d'elle.

Elle hoche la tête lentement, puis, les deux mamans l'aident à se relever, elle manque de tomber, mais quelques-uns la rattrapent.

Je fronce les sourcils.

« - Continuons la route, » dit papa.

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NOLWENN

« Ça va ? » me demande maman m'accompagnant à la voiture ou je suis censé être.

« - Oui, un peu la tête qui tourne, mais ça va.

« - Repose-toi, tu en as besoin, » elle me sourit, m'aidant à rentrer dans la voiture, elle dépose un doux baiser sur mon front avant de partir.

Édouard démarre sous un silence régnant dans la voiture, personne n'osait parler.

« - No ? » dit soudainement Ethan.

Je lève légèrement les yeux vers lui.

« - Pourquoi tu ne nous l'as pas dit plutôt ? »

Je baisse les yeux, ne sachant pas quoi répondre.

- Ethan... laisse lui le temps, » commente Édouard. « Elle vient juste de se réveiller. »

À travers le rétroviseur, Édouard me regarde, je lui donne un sourire de remerciement qu'il accepte avec un hochement de tête.

Le trajet se fait silencieux et plus vite, je m'endors.

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J'ouvre lentement les yeux, et vois la voiture se garer.

« - Nous sommes déjà arrivés ? » j'ai demandé en frottant mes yeux, me redressant progressivement.

« - T'as beaucoup dormi, toi, » rigole Édouard. « Allez, on descend. »

Amy me retrouve rapidement quand je descends de la voiture, elle me tient la main.

« - Waouh, c'est grand, » elle s'exclame.

« - Et dire que je n'étais même pas au courant de ça, » j'ai secoué la tête.

« - Bon, » commence maman devant les escaliers qui mènent à l'intérieur, on la suit. « Il fait nuit, nous venons d'arriver, vous êtes tous fatigués, alors il vaut mieux que vous visitez si vous le pouvez et choisir vos chambres, il y en a assez pour tout le monde. »

« - Moi, je veux être avec No ! »

- Comme vous voudriez, et je préfère que vous soyez ensemble, on ne sait jamais.

Je sais de quoi elle veut parler.

« - Entrons et choisissons notre chambre, » me dit Amy.

Je hoche la tête, puis nous entrons tous, nous visitons vite fait les lieux, c'est hyper grand et beau !

Finalement, Amy et moi trouvons une chambre pour nous. Nous installons nos affaires de par et d'autres ayant la flemme de le faire ce soir.
Nous nous changeons, et nous mettons au lit avec mon ordinateur, faisant une soirée film.

Très vite, on s'endort.

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Je me réveille en sursaut, je regarde autour de moi et soupire, mon regard se dirige vers l'horloge 03:35.

« - Pfft, » chuchoté-je.

Je me lève, prenant soin de ne pas réveiller Amy, et descends prendre un verre d'eau.

Je me sers et commence à boire quand j'entends quelqu'un sursauter à quelques mètres de moi.

« - Putain, ta race. Tu m'as fait peur, » gronde Étienne tandis que je roule des yeux. « Qu'est-ce que tu fais ? »

« - Je bois de l'eau, ça ne se voit pas, idiot ? »

Il me fait un doigt dont je réponds en souriant hypocritement.

« - Toi, tu fous quoi ici ? »

« - À ton avis, on fait quoi dans une cuisine ? Tchipp, » me dit-il.

Je roule des yeux, dépose bruyamment mon verre dans le levier et monte les escaliers pour rentrer, dormir sans un mot, ce Michut me tape sur le système, la vérité.

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𝐎𝐜𝐞𝐚𝐧 𝐞𝐲𝐞𝐬 ( Etienne Michut ) {pause}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant