Elle m'enlaça sans plus attendre ;
- Comment ça va cher frère ? Ils ne t'ont rien fait j'espère ?
- Bien sur que non , qu'est-ce que tu crois ?
- c'est ça, menteur , je suis sur que tu as pleurer, Qu'est ce que je vois ? Ce n'est pas une petite larme dans ton œil gauche ? Ironisa Louisiana , sourire aux lèvres malgré l'urgence de la situation
- toujours aussi désagréable, toi !!!! Parlons plutôt du bruit de tout à l'heure, c'est ton œuvre ?
- comment pourrais je ? Je suis incapable d'allumer une ampoule comment tu veux que je déclenche une telle explosion ?
- franchement qu'est ce qui m'as prit de te demander ? J'avais oublié ton cerveau de moineau
- ah ah !!!! Tu ne perds pas ton sens de l'humour malgré la situation toi , en tout cas celui ou celle qui a déclenché nous a sauvé la vie maintenant que ces monstres sont partit éteindre les flammes , nous avons tout notre temps pour nous échapper, nous et ses pauvres enfants infirme .Dans l'obscurité oppressante de la cage, ma sœur et moi attendîmes quelques minutes qui semblèrent une éternité. Enfin, le moment était venu. Avec précaution, nous ouvrîmes la porte et sortîmes, nos cœurs battant la chamade.La scène qui s'offrit à nous était un cauchemar en flammes. Le cirque était dévoré par un incendie furieux, les flammes dansant avec une voracité insatiable. Les habitants, libérés de leur transe, se démenaient dans la panique.
- comment veux tu qu'on s'échappe d'ici surtout avec plus d'une dizaine d'enfants estropié avec nous ? Lui demandais je inquièt
- nous avons besoin d'aide , certains des enfants sont aveugles et d'autres infirme, ils nous faut l'aide du shérif, va le chercher et moi je me charge de les protéger , m'ordonna Louisiana sévèrement
- Non, je ne peux pas te laisser ici seule, c'est trop dangereux !-Écoute-moi, il n'y a pas d'autre moyen. On ne peut pas tous passer ensemble avec tous ces enfants. Tu es plus rapide que moi, tu peux t'échapper plus facilement.
- Mais je ne peux pas te laisser ici, sans protection !
-Tu seras ma meilleure protection en allant chercher de l'aide. Le shérif est notre meilleure chance de sauver tout le monde.
- (hésitant) D'accord, mais promets-moi que tu te cacheras, que tu ne prendras aucun risque inutile.
- Je te le promets. Je vais trouver un endroit sûr pour attendre le shérif.
- D'accord, sois prudente. Je reviendrai avec le shérif, je te le promets.
- Je compte sur toi. Ne traîne pas, chaque seconde compte et n'oublie pas tu n'es pas seul .
J' hochai la tête, l'air résolu, puis je me mit à courir en direction de la ville pour appeler à l'aide. Ma sœur Me regarda s'éloigner, le cœur serré d'inquiétude, mais sachant que c'était la meilleure chance de survie pour tous les enfants piégés dans le cauchemar du Cirque Macabre.
Sans perdre un instant , Dans le crépitement des flammes voraces, je me fraye un chemin à travers le dédale de l'enfer. Chaque pas est une danse avec la mort, chaque recoin obscur, un piège potentiel. Je dois rester silencieux, invisible, car les ombres macabres rôdent partout où la lumière n'ose pas percer.
Chaque expiration est un murmure retenu, chaque mouvement, une étreinte avec le silence. Je dois échapper à leur vigilance, à leur présence sinistre qui se fond avec les ténèbres. Mes sens sont en alerte, traquant le moindre signe de danger.
Les flammes rugissent, léchant les murs délabrés du Cirque Macabre. Je saute par-dessus des débris calcinés, évitant les éclats de verre brisé. Chaque instant est une lutte pour la survie, un défi lancé par un univers déchaîné.
La chaleur oppressante embrasait mes poumons, le rugissement des flammes couvrant le son de ma respiration haletante. Mes jambes battaient le sol brûlant, propulsant mon corps en avant, loin du cauchemar qui était devenu le Cirque Macabre.
Soudain, devant moi, surgit de l'ombre une créature terrifiante. Un chien colossal à trois têtes, ses yeux rougeoyants comme des éclats d'enfer, me fixait d'un regard empreint de fureur. Chaque tête menaçait de me dévorer, chaque morsure était une sentence de mort.
J'essayai de l'attaquer, de le repousser, mais sa taille et sa force étaient insurmontables. À chaque tentative, il ripostait avec une férocité déconcertante. Mes muscles brûlaient, mes mouvements étaient des éclairs d'énergie désespérée.
Alors, au cœur de la bataille infernale, une lueur d'espoir éclaira mon esprit. Mes doigts se refermèrent sur une barre de fer, déformée par les flammes, mais suffisamment solide pour devenir mon ultime recours.
Avec une détermination féroce, je m'élance vers le chien, visant l'œil de l'une de ses têtes. La bête, aveuglée par sa rage, ne remarque pas ma manœuvre désespérée. La barre de fer s'enfonce dans l'orbite, provoquant un hurlement déchirant qui perce l'air brûlant.
Mes mains tremblent sous l'effort, mes muscles protestent contre l'ampleur de l'action, mais je tiens bon. C'est une lutte de vie ou de mort, non seulement pour moi, mais pour tous les enfants prisonniers de ce cauchemar.
Le chien, blessé et furieux, recule, me laissant un instant de répit. Le souffle court, le cœur tambourinant, je retire la barre de fer, laissant derrière moi la bête défigurée. Chaque pas dans la direction opposée est une victoire arrachée à l'horreur.
La chaleur et la fumée s'amenuisent, laissant place à l'air frais de la nuit. Je cours, mes pas résonnant dans le silence revenu. Chaque foulée m'éloigne davantage de l'enfer que fut le Cirque Macabre. Chaque seconde qui s'écoule est une victoire de plus sur la terreur.
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LE CIRQUE DES OMBRES MACABRES
TerrorDans le village oublié de Sombreval, une lugubre légende se perpétuait au cœur du 19ème siècle. Chaque année, surgissant de la brume matinale, le Cirque des Ombres ensorcelait les âmes, les attirant irrésistiblement vers son enceinte sinistre. Dans...