Wolfgang ||Bangchan

Chapitre 12: Le Bêta ennemi

C'était Suga, le Bêta du clan ennemi.

Namjoon m'avait retrouvé plus vite que prévu.

Je l'entendit grogner à mon encontre alors que je contrôlais ma peur qu'il ne la sente pas.

Suga: Te voilà enfin, je t'ai cherché un long moment, Soaha!

Bangchan: Ne lui parle pas, et ne t'avise pas de l'approcher!

Suga: Alors, c'est toi l'Alpha qu'elle suce? Franchement tu aurais pu mieux prendre!

Bangchan: QUOI?

Chan se rapprocha de Suga mais il ne semblait pas agressif, assis sur ses pattes, il nous observait silencieusement.

Il n'attendait qu'une chose, que Chan face quelque chose de travers pour le terminer ensuite et repartir avec moi en prime.

Je devais faire vite et séparer les deux loups avant que quelqu'un ne s'interpose.

Je relevais les oreilles et grognais subitement pour capter l'attention des deux loups avant de détaler dans le sens inverse.

Ils allaient être occupés à me poursuivre le temps que je trouve une solution pour nous sortir de la.

Au détour d'un arbre, j'évitais de justesse un autre loup volant.

Han s'écrasa contre le mur dans un bruit de craquement mais je n'avais pas le temps de m'arrêter pour voir si mon ami était toujours en vie.

J'avais la mienne à protéger en priorité.

Je recherchais dans ses souvenirs un détail, quelque chose qui pourrait faire fuir le loup.

Une peur, une phobie. Quelque chose, peu importe ce que c'était.

Soudainement, l'image d'une montagne s'imposa dans ma tête.

Kénophobie.

Il a peur du vide, mais oui, voila le moyen pour nous de trouver un moyen de s'échapper.

C'est alors tout naturellement que je me dirigeais vers le ravin à quelques kilomètres de notre position.

Je vous rassure tout de suite, mon idée n'était pas de me jeter de la falaise mais bien d'utiliser le petit gouffre entre deux pans de montagne pour faire ralentir le loup.

Une fois mon petit passage en vue, je rectifiais ma trajectoire pour sauter de l'autre côté au dernier moment, ne laissant pas le temps à Suga de comprendre ce qui se passait.

Il pila des quatres pattes ce qui le fit basculer en avant.

Il poussa un grognement de douleur avant de dévaler la falaise.

Je venais involontairement de tuer le bras droit de mon fiancé.

Mes pattes refusaient de s'arrêter.

Je continuais de courir, pour échapper à la réalité, j'avais peur qu'en m'arrêtant, le ciel ne me tombe sur la tête.

J'entendis un loup hurler, avant que d'autre ne lui fasse bientôt eco.