Chapitre 88: Yoongi

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Il était censé être mort...


Kyuu: Oui, Eomma, j'ai peur... Y'a quelqu'un dehors qui nous veut du mal...


Si mon fils arrivait à sentir la présence du loup... Alors c'est que nous avions un gros problème.

Et si en plus ce loup était vraiment Yoongi, on avait un sérieux problème....

Ça expliquerait un peu pourquoi Kim ne m'a pas trop reproché la mort de son bras droit. Il n'était tout simplement pas mort.

Ou du moins pas encore.


Soaha: Tu te rappelles ce qu'il y avait autour? Des arbres, une maison?


Kyuu: Oui! Il y avait la maison de grand-mère.


Soaha: Je vois.... Écoute, tu vas rester ici au cas où Appa revienne d'accord? On va jouer à un jeu, tu reste caché dans la chambre et tu n'ouvre pas t'en que c'est pas l'un d'entre nous d'accord?


Kyuu: Surtout si c'est quelqu'un que je connais pas?


Soaha: Oui, surtout.


Kyuu: D'accord...


Je fermais la porte à clé derrière moi avant de m'avancer sur le porche de la cabane, enlevant mes habits avant de me transformer en loup.

Une fois sur mes quatre pattes, je sentais directement l'odeur de mon compagnon.

Je la suivais en trottinant espérant ne pas arriver trop tard.

Et une fois la maison de ma grand-mère en vue, je m'arrêtais au bord du bois pour analyser la situation.

Avant de me remettre à courir, bousculant par uppercut le loup gris qui menaçait d'arracher la trachée de mon compagnon.

Je me relevais sur mes pattes, grognant, crocs découvert alors que Yoongi, sonné, secouait la tête de droite à gauche.


Il se tourna vers moi, avant de s'élancer pour me renverser et prendre le dessus.

Mais j'anticipais, esquivant rapidement avant de lui mordre fortement la patte qui passait à proximité de mon visage.

Il couina de douleur avant de faire volte face pour me ré-attaquer mais encore je fois, j'esquivais avant de m'attaquer à sa patte blessée.

Et après quelque minute de combat où j'avais l'avantage, il fit volte face pour s'échapper mais ne contrôlait plus vraiment bien sa patte à moitié déchiré, il s'étala comme une grosse merde sur le sol.

Je m'approchais de lui, victorieuse avant de lui sectionner la trachée. Je l'entendis prendre son dernier souffle et je m'asseyais en expirant, il était enfin mort.

J'entendis au loin un couinement de douleur, je me transformais et je partis en courant vers Chan.


Soaha: Ho mon dieu... Chan! Chan!


Je posais sa tête sur mes genoux, regardant les traces de morsure et la quantité de sang qui maculait son pelage noir.

Wolfgang ||BangchanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant