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« Ce Lee Seo Jun. » dit-il sans terminer sa phrase.

Je m'arrête puis me retourne pour lui faire face me sentant concernée.

« Quoi? » dis-je curieuse. « Quoi je t'ai dit ! » dis-je en me rapprochant de lui.

« Tu cherches le coupable c'est ça? » me dit-il comme s'il m'apportait une information utile.

« Si c'est pour dire n'importe quoi ne me fais pas perdre mon temps. » dis-je soupirant.

« C'est ton père ? » me demande t-il.

« Tu fais exprès ? » dis-je impatiente. « Je ne t'écoute plus. » dis-je en montant dans ma voiture avant de partir et le laisser ici.

Je m'arrête dans un parking puis commence à lire ce qu'il y a marqué dans le dossier.

Lee Seo Jun.
Née le 18 avril 1962.
Décès le 20 décembre 1999.
Travaillait à l'usine.
Le jour des faits, un homme flou par les caméras, en noir à été vu vêtu des vêtements noirs. Il y a une sorte de discussion, le coupable a donné des coups avant de lui tirer dessus deux balles, une sur la tête et l'autre sur la poitrine, plus précisément au coeur.
Les balles retrouvées appartiennent à un pistolet fabriqué par occasion, seul 3 pistolet ont été vendus, malheureusement c'est anonyme.
Absence de preuve.
Conclusion non faite.

Comment ça!! Comment ça conclusion non faite? Et ils ont clôturés l'affaire comme ça??! Quelle honte!

Je démarre la voiture puis rentre à la maison. Sur la route je sors mon paquet de cigarette puis en allume une.

J'arrive toujours pas à croire que l'affaire soit classée ainsi. On parle d'une vie ici!

Le soleil se levait et je devais être à la maison avant que les voisins suspectent quelque chose.

À 5h 52 je suis rentrée au parking de la maison.
Il y avait la voiture de Jungkook, il doit être rentré depuis longtemps.

Je prends mon paquet de cigarette puis le le range dans la boîte à gants sauf que le couteau que j'ai laissé dedans était pas plié donc ça me coupe la paume de la main.

« Aishh! » dis-je en retirant ma main.

Elle saignait pas mal, la paume en plus c'est fragile.

J'entre à la maison aussitôt en levant la main pour éviter que le sang tombe.

Il était assit sur le canapé, sans émotion.

Je laisse ma main enfin, laissant dégouliner le sang après avoir fermer la porte.

Je cours vers la salle de bain puis passe de l'eau avant de mettre un bandage autour.

« Qui t'a fait ça? » me dit-il adossé contre la porte.

« Moi-même. » dis-je en essuyant l'évier.

« On ne le fait pas comme ça. » dit-il en prenant ma main et enlever le bandage pour m'en faire une nouvelle.

« Dégage. » dis-je.

« Comme ça.. puis comme ça.. » dit-il en terminant le bandage.

« Pourquoi faire? » dis-je en souriant. « Je t'ai poignardée par l'épaule. » dis-je comme si c'était une conversation banale.

«Règle 2: faut pas croire à la gentillesse de son mari. » dit-il en appuyant sur le bandage d'une force énorme.

Je gémis de douleur puis il s'échappe en riant.

Monsieur l'agent JeonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant