Le Plan N°4 (Inui X Kokonoi)

16

Inui ouvrit lentement les yeux.

-Inui! Oh mon dieu, t'es réveillé !

-Gueule pas, Koko...

Inui se massa les yeux et se redressa.

-Je vais mourir ?

-Non...

Inui soupira de soulagement et fixa Koko. Puis, il le prit dans ses bras.

-Tu vas bien ?

-Oui, je crois... Mieux que Kinra en tout cas. Si tu voyais le cocars qu'elle a!

Inui rigola. Il se redressa encore plus, puis attrapa Koko.

-Eh, qu'est-ce que tu...!

Le blond le porta et le posa juste à côté de lui.

-Tu veux bien rester là ?

-Oui oui...

Koko posa sa tête contre l'épaule d'Inui. De sa main, il efflera le bandage derrière lequel se trouvait l'impact de balle.

-Tu vas garder des cicatrices...

-Oh, c'est pas ça le plus important. Si je n'étais pas arrivé à temps, ce type t'aurait...

-Oui, c'est vrai...

Koko releva la tête et regarda Inui. Les deux étaient proches, ils avaient l'impression de se parler à travers leurs yeux. Puis, finalement, ils ne perdirent pas de temps et s'embrassèrent. Le baiser dura longtemps, mais il ne représentait que quelques instants pour Inui et Kokonoi. Alors ils recommencèrent, encore et encore.

Lorsqu'ils eurent calmé leur ardeur, Koko posa sa tête contre le torse d'Inui.
Personne ne parlait. Mais de toute façon, ils n'en avait pas besoins.

Et ils restèrent là, à profiter simplement du contact...

Une semaine plus tard, Inui sortit de l'hopital. Évidemment, Koko l'attendait de pied ferme à la sortie.

-Que faisons-nous?

-Tu viens chez moi? Mes parents comptaient fêter mon retour, je t'invite.

-Avec joie.

Inui tira Koko vers lui, et les deux marchèrent jusqu'à la maison du blond.

-Je suis rentré ! Et j'ai ramené Koko.

-Ah! Ça c'est une bonne nouvelle ! Ravis de te revoir mon petit Hajime!

-Bonjour madame.

-Ça change de l'autre blonde, là. Je ne sais pas comment tu as fait pour être ami avec elle...

-Vous n'étiez pas en couple ?

Inui se tourna vers Koko, visiblement très étonné.

-Qu'est-ce que tu racontes ?

-Bah... Vous étiez en couple, non ?

-Moi ? Avec elle ? Jamais de la vie !

-Ah...

-Pourquoi, qu'est ce qui t'a fait dire ça ?

-Bah c'est ce que Laura avait dit.

-Koko, tu sais qu'il ne faut jamais écouter ce que dit Laura. Des qu'elle ouvre la bouche c'est pour dire de la merde.

Koko rigola nerveusement. Il s'était fait avoir comme un bleu.

-Bref! Venez manger, je rajoute un couvert.

Le repas commença donc. Il s'agissait d'un moment plutôt simpliste, on entendait le père raconter les potins du boulot et la mère parler de son amie Hinata qui avait emménagé dans l'un des quartiers les plus riches de Tokyo.

-Et toi, Hajime ? Comment va ta famille ?

-Oh, très bien. Enfin, il n'y a pas trop de changements...

-Tant mieux alors.

Le repas se passa sans encombres. Juste après avoir fini le dessert, Inui traina Koko dans sa chambre.

Dès qu'ils furent dans la chambre, ils s'embrassèrent sans plus attendre, à en perdre le souffle. Le blond commença à déshabiller son amant. Inui allongea Koko sur le lit et commença à lui faire des suçons dans le cou.

-Inupi... ~

Le blond commença à toucher le noiraud de partout, quand on entra dans la chambre.

-Seishu ! Ton père et moi on va...!

Le mère Inui resta sans bouger un petit moment. Seishu avait passé sa couette au dessus du corps nu d'Hajime.

-Maman ! Toque la prochaine fois !

Koko était rouge de honte. Il essayait d'utiliser la couverture pour cacher son visage.

-... Quitte à le faire autant prendre des capotes tu ne crois pas ?

-Maman !

-Oh, c'est bon ! Bon, ton père et moi allons y aller. Si t'as besoin de quoi que se soit pour le faire, tu fouilles dans notre table de chevet, d'accord ?

-... Ouais.

-Bisous mon chéri ^^

Elle ferma la porte et descendit les escaliers. Inui souffla et releva la couverture.

-Ça va ?

-... La honte...

Inui regarda la fenêtre et vit qu'il faisait déjà nuit. Alors il se déshabilla également et s'allongea à côté de Koko.

-Bonne nuit.

-Bonne nuit...

Inui serra le noiraud contre lui, et finalement les deux s'endormirent.

C'était enfin terminé. Cette situation ubuesque n'avait plus lieu d'être.

Ils n'avaient plus qu'à s'aimer.