Sa vie n'avait pas été facile jusqu'à présent. Mais elle deviendra encore plus complexe lorsque le chef de la favélas, celui qu'on surnomme El lobo fait son grand retour à la favélas. Le Chef est là.
-Quem é você? dit-il d'une voie froide et si grave me donnant l'envie de me pisser dessus.
Je suis vraiment dans la merde.
Je suis figé, je n'arrive plus à parler, ni à bouger et encore moins à respirer. Je le sentais s'impatienter dans mon dos mais je n'y arrivais juste pas. L'air est devenu lourds, sa présence se fait ressentir et elle pèse.
- Parles, dit t'il d'un coup toujours avec cette voix
Je me retournais rapidement en me levant et remarquais déjà qu'il me surplombe de sa hauteur, je suis grande ou du moins pas petite car je fais 1m76 mais il est carrément plus grand que moi j'ai jamais vu un homme aussi grand, mais ce n'est pas la seul chose que je remarque car j'ai aussi un pistolet pointer maintenant au niveau de ma poitrine. Je sens qu'il faut que je parle sinon je partirai rejoindre ce pauvre homme se vidant de son sang.
- Je suis Fernanda, dit je avec une voix confiante ou du moins j'essaie en m'apprêtant à jour la seule carte qui me reste. Je suis la cousine de Pedro, sa petite cousine, je suis désolé j'aurais jamais du me retrouver ici, mais ma casa était trop loin et je ne pouvais pas l'atteindre à tant et comme les balles ont commencé à fuser, flemme d'être blessé ou carrément de mourir tu vois, je devais trouver un abri mais t'inquiète j'ai rien vu et rien entendu. Déblatérant en ne relevant pas la tête, les yeux plutôt poser sur le pistolet.
- Relèves la tête quand tu me parles, me dit t'il en mettant son autre main sur mon cou sans pour autant exercer une pression pour diriger les mouvements de ma tête.
C'est alors qu'en relevant la tête mes yeux croisés des yeux verts, Magnifiques. Il était d'une beauté pur, même trop pur pour son porteur. Je me sentais hypnotisé et je sentais mes sens s'affoler, je ne pouvais plus détourner le regard, j'en oubliais même le pistolet posté sur ma poitrine jusqu'à ressentir une pression au niveau d'elle.
Je voulais détourner à nouveau le regard vers ma poitrine, mais il m'en empêcha. Je commençais à avoir chaud, j'avais chaud, et son regard intensif n'arrangeait rien
- Tu te fou de moi, me dit t'il calmement en relâchant mon cou pour venir tirer violemment mes cheveux miel comme si c'était de la ficelle.
Je pousse un cri de surprise mais aussi de douleur parce que ça faisait vachement mal. Cette hypnose qui n'a duré que quelques temps se termine et je le regarde avec des yeux d'effroi tandis qu'il vient placer le pistolet sur ma tempe.
- S'il vous en supplie, je n'veut pas mourir, j'ai rien vu, je suis myope et j'ai pas mes lunettes donc j'ai vraiment rien vu, dit je en essayant toujours de le sauver la peau des fesses en mentant un peu.
En vrai j'ai pas menti j'ai juste modifier la vérité car je suis belle et bien myope mais j'ai mes lentilles de contactes là.
Il me regarde longuement en baissant son arme, il me scanne carrément avec ses yeux mais qu'est ce qu'ils sont beaux. Je soupir de soulagement lorsque la pression sur ma poitrine disparaît. Je le regardais aussi et plus personne parlait jusqu'à ce qu'il dise:
- Pedro n'a pas de cousine. Qui es tu?Dit il avec un voix étrange calme mais qui cache toute son agacement.
- Je suis vraiment la cousine de Pedro, c'est juste que je suis arrivé y'a pas longtemps. Dis je immédiatement mais je vois bien qu'il me croit.
- On peut aller lui demander si tu veux ou vous voulez si tu préfère qu'on te vouvoie. Dit je en dernier recours.
Je savais que si Pedro apprenait que je n'étais pas à la casa, il allait me détruire mais c'est mieux que de mourir, pas vrai ? Il ne me répond pas, mais il me tourne le dos pour retourner dans l'autre piece, celle où il y'a le monsieur mort. La porte était ouverte et je le vois s'accroupir pour chercher quelqu'un dans les poches du monsieur.
Je veux m'en aller d'ici, mais quelque chose me retient. J'avais la mal au ventre et à la jambe, j ai la boule au ventre et ma jambe me fait souffrir la martyre. J'ai du me casser quelques chose quand mon pied a rencontré ce fichu seau.
J'ai vraiment envie de partir, les balles ne se faisaient plus entendre, il est dos à moi à faire je ne sais quoi, la sortie est juste derrière moi. C'est vraiment l'occasion parfaite pour sortir de ce bourbier mais mes jambes veulent pas bouger.
-Respire ma belle respire la sortie est juste à côté , je chuchote en fermant pour essayer de me calmer car mon coeur était en feu. Je suis courageuse, c'est le moment.
Je réouvre mes yeux et il était toujours accroupis. Je respire un dernier fois avant de le retourner a toute vitesse vers la sortie. Je traverse la porte et je suis dehors. J'essaye de courir ou du moins de marcher rapidement mais ma jambe me fait terriblement mal.
- La douleur n'existe pas, je répète en boucle une phrase que j'ai entendu dans une telenovelas pour essayer de supprimer la douleur. C'est ridicule Oui, Ça aide Non.
Mes larmes recommencent à couler, j'en peux plus, il faisait nuit, il faisait froid maintenant. je continue de courir avec la douleur à la jambe quand je sens une mains sur mon cou. C'est lui. Il exerce un pression qui me fait force a m'arrête nette. Mes sanglots redouble, je ne peux plus les retenir. Il me fait pivoter vers lui. Il me regarde et regarde ma jambe.
- Tu pensais vraiment t'échapper avec ses jambes cassé. Dit t'il en accentuant cette pression dans mon cou
Je ne réponds pas, je n'ai rien a dire. Je ne voulais pas le regarder ni être près de lui, je voulais ne même pas être née la maintenant. Il regarde toujours ma jambe avant de prendre son téléphone et de composer un numéro
???: Sim
Je reconnais la voix de mon cousin
El lobo: Onde você está ? ( Où est tu ?)
Pedro: Na base. ( À la base )
El lobo: Eu estou chegando. ( J'arrive.)
La conversation s'est terminé. J'ai maintenant la tête baissée quand il lâche mon cou et se tourne. Je relève la tête avec incompréhension et le regard avec un regard interrogateur.
- Monte, dit il en désignant son dos.
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