chapitre 9

310 22 3
                                    

Noël approche à grands pas et Tria est contente, elle a décoré son dortoir parce que Marie et Marlene sont assez gentilles pour lui laisser faire. Elle a mis des petits fantômes partout et elle ne lâche plus sa poupée qu'elle trimballe dans son sac. Steviah s'installe à la table en souriant et elle grimace en voyant la tête affreuse de Remusa qui l'observe.


— Bonjour Steviah, dit Tria. Tu as l'air triste, qu'est-ce qu'il y a?


— Salut, répond la serpentard. Oh, c'est rien. Ma mère m'a écrit. Je ne peux pas rentrer pour les vacances, mais c'est pas grave, je m'occuperai comme je pourrai. Qu'est-ce que tu fais?


— Pas grand-chose, Monsieur Remus n'a pas voulu faire ses devoirs avec moi parce qu'il doit faire quelque chose avec ses copains. Alors je m'ennuie un peu.


Tria dessine sur une feuille, la bibliothèque est calme et elle en profite pour être tranquille. Un bruit sec la fait sursauter lorsque Marlene dépose violemment son sac sur la table et elle se laisse tomber sur la chaise en poussant un soupir de soulagement.


— Salut chaton, dit-elle avant de regarder Steviah. Salut le serpent.


— On se voit plus tard, Tria, lâche Steviah.


Elle foudroie Marlene du regard avant de disparaître et la blonde pose ses jambes sur la table en se balançant. Tria fronce son petit nez avant de tourner la tête vers sa camarade qui mâche un chewing-gum bruyamment.


— Tu devrais être plus gentille avec Steviah, dit-elle. Elle est très gentille, elle m'a donné des bonbons la dernière fois et elle est de bons conseils.


— Ça reste une serpentard, réplique Marlene. Ils sont tous pareils. Bon, d'accord, pas Dorcas, mais... j'en sais rien, Steviah est... elle traîne avec Regulus.


— Réglisse Regulus est gentil aussi, il ne parle pas beaucoup, mais je le trouve gentil. Je dois aller voir Mr Rusard, à tout à l'heure, Marlene.


La blonde lui fait un signe et Tria ramasse ses affaires avant de traverser les couloirs. Les décorations de Noël rendent le château plus chaleureux et elle s'arrête pour observer une guirlande qui brille plus que les autres lorsqu'elle entend des voix et elle aperçoit Lucius et ses amis qui viennent vers elle.


— Ah! Te voilà, lance Lucius. Je te cherchais. Il y a une licorne dans les bois qui s'est fait mal! La pauvre ne peut plus...


— Oh la pauvre! s'exclame Tria. Il ne faut pas la laisser toute seule! Est-ce qu'elle est loin? Emmène-moi la voir!


Lucius échange un sourire malin avec ses amis et il hoche la tête avant de tourner les talons. Tria les suit, ne prenant pas la peine de mettre un manteau, elle préfère aller aider cette pauvre licorne. Sirius passe devant eux et il roule des yeux en croisant ceux du blond. Dehors, la pluie fine tombe depuis un moment et l'herbe glisse alors qu'ils s'enfoncent dans les bois.


— Voilà, dit Lucius en s'arrêtant après un moment, elle est dans le trou, là.


𝘁𝗵𝗲 𝘄𝗼𝗹𝗳 𝘄𝗵𝗼 𝗰𝗿𝗶𝗲𝘀 → 𝑟𝑒𝑚𝑢𝑠 𝑙𝑢𝑝𝑖𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant