mutisme

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Le temps coule à travers mes doigts et je caille

Mais je resterais pour fixer tes yeux d'écailles

Car j'invente dans des murmures silencieux

Un discours à la gloire de leur camaïeu


L'ennui marche et s'arrête. C'est l'heure du gouffre

Les bruits sourds aux alentours me portent ton souffle

Même couleur évasive que tes iris

Ton silence glisses tes indices complices


Tu me vois, tu m'observe et tu m'examine l'âme

Puisque c'est le son de ma voix que tu réclames

Un orgueil perçant qui bataillent et qui tempêtent

Pour le peu de confessions que j'ose soumettre

l'appel du videOù les histoires vivent. Découvrez maintenant