Voici entre ces lignes le pire conte de fée que le monde ait pu vous offrir.
Si vous continuer ce livre, vous ne serez destiné qu'à vous moquer ou à souffrir.
Voici une histoire inachevé qui fait pleurer les adultes et soupirer les enfants.
Il était une fois, puisque vous connaissez la réplique mieux que moi,
Une princesse aux écailles de dragon et un chevalier dont le casque semblait tremblant.
Me voilà obliger de vous raconter l'éthopée utopique d'une tentation.
Je vous prie de n'y voir ici qu'une illusion.
Vous voici à lire, les sourcils froncés, les mots que j'écrit sans hésitation.
Je vous supplie de ne croire que les faits et non mes sensations.
Voyez-vous, le chevalier défaillant éprouvait des sentiments insistants, comme marqué sur le fer de son armure.
Inattentive, attirante, la princesse se trouvait être une sirène doté de monstrueuses tentacules.
Voilà un homme épris, pourri, étourdi qui se met à courir après le monstre du conte.
Voilà un homme qui s'enfonce sa propre épée dans le cœur sans s'en rendre compte.
Voilà le monstre qui fuit sans attaquer, qui rit sans ricaner.
Voilà la princesse qui s'enfuit de son plein gré, qui n'est pas emmené, pas kidnappé mais qui décide par elle-même de se détourner des armes de son chevalier.
Voilà l'histoire qui tournent en rond puisqu'un sot ne sait pas s'arrêter de chérir une malédiction.
Et me voilà à décrire la princesse comme une méchante reine car je n'ai pas su être le héro de ma fiction.
Quelle épopée fragile, je m'excuse si la fin n'est pas joyeuse.
Mais il existe de ces histoires où la fin ne se terminent pas par des dictons.
Et il vécut peureux et eut beaucoup de désenchantements.
