Black Roses

Chapitre 15 : ?

Hello ! J'espère que vous allez bien !

Comme vous l'aurez compris, nous sommes rendus au chapitre 15, donc voilà un chapitre spécial !! (pour ceux qui n'auraient pas compris, il y en a tous les 5 chapitres).

N'hésitez pas à aller relire les précédents !

Allez je vous laisse lire !

Song : Die Fabelhafte Welt Der Amélie - Christian Pommnitz

***

Savez-vous ce que ça fait de se sentir rejeté ?

Connaissez-vous seulement ce sentiment d'abandon, de solitude ? Ce sentiment qui s'il le désire peut détruire notre bonheur en quelques minutes à peine.

Ce sentiment affreux d'avoir l'impression que personne ne s'intéresse à nous, que personne ne veut nous connaître réellement, que personne ne nous voit...

Ce sentiment que nous ressentons à des moments aléatoires de notre journée qui va donc nous gâcher celle-ci.

Ce besoin d'appartenance n'est donc pas assouvi, cette envie de découvrir l'autre, ce besoin d'être découvert, d'être tout simplement vu, remarqué, n'est pas accompli.

Nous ressentons juste le manque de quelqu'un que nous ne connaissons pas, mais que nous aurions rêvé côtoyer. Avec qui nous avions l'espoir de découvrir de nouvelles facettes, de nouvelles choses, de nouvelles personnes, de nouvelles sensations... de nouveaux sentiments. Mais ces sentiments tant espérés n'apparaîtront jamais...

Seulement, pouvons-nous réellement connaître le manque de quelque chose, ou plutôt de quelqu'un que nous ne connaissons pas ?

Ces sentiments tant attendus ne sont peut-être tout simplement pas faits pour nous ... Tout le monde les connaît et vit avec, mais nous, que faisons-nous ?

Et bien on attend, on espère rencontrer la personne qui nous fera découvrir tout cela. La personne qui changera tout. La personne qui nous changera. Celle qui saura nous voir, et nous aimer pour ce que nous sommes. Pourtant cette personne ne vient jamais. Cette personne ne se montre jamais. Et on désespère de la rencontrer un jour, même si nos proches nous certifient que cela arrivera, que cela prendra du temps mais que cela est normal...

L'amour arrive toujours quand on s'y attend le moins. Nous dit-on, mais quand ? Comment ? Et surtout le méritons-nous ?

Lorsque vous avez été rejetés toute votre vie, attendre et espérer ne sont plus des mots qui font partie de votre vocabulaire...

Il ne reste plus qu'à subir et souffrir. Souffrir de ce manque inconnu, de ce manque de quelque chose, ce manque de quelqu'un ...

Et notre cher cerveau, celui qui se révèle souvent comme étant notre pire ennemi, le pire de tous, celui-ci même nous joue des tours et imagine des scènes, des situations, des désirs et des rêves qui ne se réaliseront jamais, mais qui pourtant, font tout aussi mal que s'ils avaient été réels.

Ceux-ci même sont encore plus douloureux que s'ils avaient existé, puisque, en effet, nous nous retrouvons à soigner des blessures invisibles, enfouies, aussi profondément que possible, aussi longtemps que possible. Pourtant lorsqu'elles se réouvrent, elles font tout aussi mal, voire même plus mal que lorsqu'elles se créent.

Mais ces blessures invisibles ne sont causées par aucune autre personne que nous-même. Ces blessures sont douloureuses, mais leur provenance l'est encore plus.

Puisque le pire de nos ennemis est celui qui nous les inflige, celui qui les crée, celui qui les façonne...

Il s'agit toujours du même, notre cher cerveau, celui qui peut inventer des situations de rêve que la dure réalité détruira, que la vérité détruira. Celui qui façonne nos plus grandes peurs, celui qui encourage nos plus grandes angoisses. Celui dont nous ne pouvons nous séparer mais qu'il faudrait faire taire, au moins le temps d'une journée, ou même simplement d'une soirée...