L'hôtel dans lequel je suis parti en vacances était membre d'un ensemble d'établissements dont faisait parti un magasin, une piscine et un bar/restaurant. Ce groupement était situé dans la ville de Carmac, au Listenbourg, cette ville était une cité portuaire : la plus touristique du pays bien que je sois originaire de la capitale : Lurenberg, au nord. J'ai dit à mon majordome que j'y partirait deux semaine pour m'y ressourcer après ma fatigante année de travail, le premier jour lors de mon arrivée je me rendis au bar de l'hôtel, habillé d'un costume, n'ayant pas eu le temps de me changer. J'y commandai un verre de pastis. J'étais sûrement le seul à boire cela au vu de la tête du barman. J'allai au magasin, acheter de quoi j'eus besoin : du papier-toilette, du soda et d'autres articles avant d'aller me prélasser à la plage le reste de la journée, sous le soleil doux de cette fin d'après-midi.
Le lendemain, ayant trouvé cette activité très relaxante, j'y repassa une journée entière, toujours à me prélasser, à lire, à lézarder au soleil, le tout bien évidemment accompagné ce délicieux breuvage qu'est le pastis. En fin de journée, souhaitant profiter de ma soirée devant un bon film agrémenté de chocolat, je me rendis une seconde fois au supermarché afin d'acheter le précieux aliment. La queue à la caisse s'étirait sur plusieurs mètres, mais j'avais tout mon temps. La musique était relaxante, et je m'amusais à essayer de reconnaître les chanteurs. Les cartes postales, les journaux et les sucreries entreposées près de moi faisaient également des sources de distraction tout à fait convenables. Je n'était plus qu'à quelques mètres de la caisse, et je commençais à m'impatienter. Afin de tromper cet agacement, je regardais autours de moi les différents clients. Je vis un vieil homme acheter une carte d'anniversaire, une jeune femme accompagnée de sa progéniture batailler pour n'acheter que ce qu'il était prévu, au grand dam du joyeux et bruyant bambin. Soudain, un homme dont le costume ressemblais fortement au miens fit son entrée dans le magasin. Je regardai son visage, et je fus pris de stupeur. Il était exactement semblable au miens. Cette histoire sur le fait qu'on possédait tous un sosie quelque part dans le monde le revins en mémoire. Sur le coup, je n'y ai pas cru. Cependant, maintenant que je voyais cet homme en face de moi, elle paraissait beaucoup plus plausible. Comme je continuais à le regarder, je vis qu'il acheta du papier toilette, des sodas, puis je le perdis de vue. Je reportai mon attention sur la file qui progressait de plus en plus lentement, mais il me laissa une étrange impression. Je paya et sorti d'un pas pressé.
VOUS LISEZ
L'AUTRE MOI
TerrorUne nouvelle fantastique écrite avec un ami proche dans le cadre d'un cours. Elle suit les vacances quelque peu bouleversées d'un homme. [inspiré de "El Otro Manuel" de Manuel Bartual]