CHAPITRE 9

497 35 13
                                    

~ANGINA~

Monica et moi avons passé toute la journée à regarder des dessins animés. Maintenant, il est temps que je me prépare. Je monte dans la chambre d'Antonio et entre directement dans la douche.

Il vaut mieux se préparer à l'avance. Je n'ai pas envie de me disputer avec Antonio à cause du retard.

L'eau chaude coule sur moi, apaisante après cette journée. En sortant de la douche, je m'attelle à me coiffer. Je prends soin de boucler mes cheveux, les laissant tomber gracieusement sur mes épaules.

Ensuite, je me place devant le miroir pour me maquiller. Je préfère un maquillage discret qui met en valeur mes traits naturels. J'applique un peu de fond de teint léger, souligne mes yeux avec un léger trait d'eyeliner subtil, et j'ajoute une touche de mascara pour faire ressortir mes cils.

De toute façon, je ne suis pas très douée pour les maquillages sophistiqués.

Je mets la robe qu'Antonio a laissée sur le lit hier. Elle est longue et ajustée, d'un noir profond, avec une coupe droite qui tombe librement le long de ma silhouette. Elle est sans manches, se terminant juste au-dessus des seins pour créer un décolleté. Une petite fente discrète remonte le long de la jambe, ajoutant une touche subtile d'élégance.

Et pour terminer, les talons. Dès que je les enfile, je sais déjà qu'ils vont me donner du fil à retordre toute la soirée.

Je me parfume et ajoute des accessoires simples : des boucles d'oreilles et le bracelet de ma mère.

Une fois prête, je jette un dernier regard à mon reflet dans le miroir, satisfaite du résultat.

Je sors du dressing et vois Antonio debout devant le lit. Il porte un costume noir impeccable, une chemise assortie et une cravate de soie noire. Des souliers en cuir brillant complètent son ensemble, et une montre orne son poignet droit. Ses cheveux sont coiffés en arrière.

Beau.

Ses yeux verts parcourent mon corps, s'attardant sur mes seins. Je sens mon souffle se couper, un frisson électrique parcourant ma peau sous son regard. Nos yeux se croisent et un silence lourd s'installe. Soudain, il détourne le regard et je remarque un léger mouvement de sa gorge.

-Où est ta bague ? me demande-t-il d'une voix rauque.

-Hmm.... quelle bague ? marmonné-je, troublée.

-Ta bague, Angina ! Tu es une femme mariée, tu dois la porter.

-Ah, cette fichue bague. Je ne peux pas la porter toute la journée. Elle me gêne.

-Va la chercher. Je t'attends.

-Je ne sais pas où je l'ai mise.

-Angina, prononce-t-il d'un ton dur.

-D'accord, je vais voir, soufflé-je en roulant des yeux.

Je me dirige vers la salle de bain, ouvre un tiroir et récupère la bague que j'y avais rangée. Je la glisse délicatement à mon doigt avant de quitter la pièce.

-Es-tu content maintenant ? exhibé-je la bague devant son visage.

-Très. On y va.

Une Mercedes noire est garée devant la maison, Antonio m'ouvre la porte du côté passager et je monte. Il s'installe côté conducteur et démarre.

WITH YOUWhere stories live. Discover now