Ma trans-identité

Vrai conclusion : Actualisation Novembre 2023

Salut !

Tout d'abord, si vous êtes arrivé jusqu'ici c'est que vous venez de lire ce livre virtuel et je vous en remercie :)
Je suis désolé que cette "histoire" sur le terme de ma transidentité ait été si courte.
Je vais vous faire une petite confidence : en fait j'avais littéralement oublié que ce truc existait 😂

Bref, après avoir retrouvé ces textes, je me suis dit qu'au cas où vous retomberiez sur ce vieux machin, vous seriez heureux de connaître l'état actuel des choses 😊 et puis j'ai cru comprendre que le peu que j'avais écrit avait apporté un peu d'aide à une ou deux personne alors je pense qu'il est important de pouvoir se lancer à nouveau et avec plus d'inspiration cette fois.

Alors, par où commencer... ah oui !

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Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle Tom; Tom Arthur Dorian et j'ai 21 ans. Je suis né deux fois, dont une à 18 ans et demi en juin 2020 et l'autre dans un corps de femme mais ça n'a aucune importance.
En réalité je ne parle jamais de ça dans la vie de tous les jours, parce que je m'en contrefiche et parce que je ne vois pas pourquoi ça intéresserait quiconque.
Un beau jour j'ai eu l'idée d'en parler sous forme d'histoire à propos de ma vie, ici, sur Wattpad, parce que je n'avais pas confiance en moi et que je voulais prouver à qui voulait bien l'entendre que je n'étais pas une fille.
Car quand vous êtes un garçon et que l'on vous appelle Madame, cela peut être un peu vexant pour quelqu'un pour qui l'apparence compte.

Alors j'ai remédié à ce que je pensais être un problème.
Après quelque recherches sur un site particulier, ma mère m'a trouvé un psychologue qui travaillait avec des enfants, des adolescents et adultes qui traversaient les mêmes choses que moi, à deux ou trois détails près. C'était un type jeune et adorable, drôle et détendu, le meilleur psychologue que je n'avais jamais rencontré. Il m'a appris que seuls les psychiatres et pas les psychologues pouvaient attester que nous n'avions pas de "problème psychologique" et que nous étions bien transgenre (évidemment).
Il a eu la gentillesse de m'envoyer vers l'un de ses compère et m'a proposé de continuer à nous rencontrer, afin qu'il puisse m'aider à supporter psychologiquement mon futur traitement hormonal, qui pouvait s'avérer difficile à supporter au début (car les émotions et sentiments peuvent être altérés, influences par les nouvelles hormones, précédemment manquantes. J'ai accepté de le revoir (ça fait actuellement 4 ans qu'il me suit).
Le psychiatre chez qui j'étais allé était lui aussi très ouvert sur la question transgenre et m'a reçu trois première fois à son cabinet avant de me donner une attestation qui disait que tout était correct dans mon état mental et que rien ne m'influençait sur ma perception de mon identité de genre.
Cette attestation en poche, j'ai pu prendre rendez-vous avec une endocrinologue, avec l'aide de mon fidèle psychologue, qui la connaissait (mon psychologue était bien entouré, fort heureusement pour moi).
Cette gentille dame et mère de famille très souriante, drôle et compréhensive nous a reçu, moi et ma mère à plusieurs reprises pour signer des papiers quant à l'acceptation que j'avais concernant la prise de testostérone qui allait arriver. Lors d'un de ces rendez-vous, elle m'a demandé d'inscrire mes prénoms (mes vrais prénoms) sur un formulaire. Je sentais des fourmillements rien qu'à écrire mon nom pour la première fois, car cette fois avait une importance capitale pour moi. Je n'ai pas hésité une seconde.
Puis, après avoir patienté de longs mois et passé un séjour de deux jours à l'hôpital où l'on m'a fait passé une batterie de test, on m'a annoncé que je n'avais aucun problème physique. J'ai également dû passer une IRM, dans une machine très bruyante qui tournait très vite autour de moi.
Enfin, j'ai décidé de patienter un peu plus longtemps, car j'avais un souhait cher à mon cœur. Je voulais pouvoir donner la vie plus tard mais je savais que je ne pourrais peut être pas le faire moi-même, à cause des changements qui allait s'opérer prochainement.
Alors, j'ai pris rendez-vous pour pouvoir me faire prélever des ovocytes (des ovules en somme), mais après avoir attendu un long moment et subi un examen gynécologique absolument traumatisant par un homme brutal, on m'a dit que je devrais attendre encore plusieurs mois... alors j'ai abandonné cette idée, et quelque jours plus tard, un infirmier venait chez moi pour me planter une aiguille dans la fesse droite.