7.PDV Tarik

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Au moins un bon mois était passé depuis la soirée pancake, tout les soirs ou quand j'en avait l'occasion je passais chez elle.

J'étais dans le hall pour veiller au clients qui passe. Je reçois un message d'un des guetteurs

« Voiture suspecte grise 208 immatriculée AS225QT département 55 »

Je me met sur mes garde et la voiture en question débarque sur le parking. Un mec en sort et se dirige vers la porte.

- salut tu serais me dire où habite Naélia Rodrigez?

Pourquoi le mec veut voir Bambina le fou il croit j'vais le laisser passé pour monter ? Mais mdrrr je m'appelle pas Tarik Andrieu

-t'es qui? Il me regarde surpris

- elle est à quelle étage, si tu sais pas me renseigner je vais aller voir par moi même, il s'apprête à passer

-soit tu comprends pas soit j'vais te le faire comprendre à ma manière c'est soit tu me dit t'es qui est qu'est ce que tu lui veux soit je t'éclate la tête contre les marches, il se recule quand je parle il me regarde et fait demie tour

- je reviendrai j'vois qu'elle est bien entourée ses chiens de garde ne seront pas toujours là . J'avais pas vue mes mes gars aussi etaient levés . Il rentre dans sa voiture et pars. Je passe un coup de file à Hichem qui gère les entrées et les sorties de la cité.

« Hich la 208 tu la laisse plus rentrer si elle rentre tu me bipe tout de suite »
« Vas-y ça marche AD »

Je raccroche et j'envoie un message à Bambina

-il voulait quoi lui à Nae? Demande Luka

-chepa gros mais sa sent pas bon, dit Karim

Je dit rien mais j'vais faire mes propres recherches

« J'passe d'ici 5 min » elle me répond positivement je décale despi chez oim pour me laver, j'enfile un jogging et un t-shirt noir et je pars en direction de son appartement

Je toque, en même pas 3 sec la porte s'ouvre à la volée avec le grand sourire à Bambina et habillé d'une longue robe qui lui va super bien

-la classe Bambina, fait belek à pas chopé la grève hein il fait froid dehors

-tu t'inquiète pour moi tarik, me répond-elle. Du tac au tac

Voilà à quoi ce résumé, nos journées, taquineries, rigolades et des bons moments ensemble

-je m'inquiéterais toujours pour toi bambi, d'ailleurs la preuve aujourd'hui, elle me regarde en souriant mais en fronçant les sourcils, y'a un gars il te chercher, je vois son sourire disparaître d'un coup, ça va pas ?

- à quoi il ressemblait ? Elle a la voix tremblante

- il ressemblait à un bourge un peut un bourge qui roule en 208

Je vois son beau visage se décomposer, wawwww j'vous plein d'expressions passées sur sont visage en 3 sec
la surprise
l'angoisse
la peur
Pour finir elle sourit comme si de rien était et me demande dans le normal

- t'as soif ? Je la regarde en fronçant les sourcils, j'vais te chercher ton coca et ta tartine de nut j'arrive.

Elle part à dans sa cuisine, si elle croit elle va vesqui comme ça, je suis ses pas elle est à l'évier avec l'eau en t'route sa tête tombe vers l'avant.

- Nae ? C'est qui qu'est ce qui a ? Dit moi je m'approche d'elle, c'est quand j'entends un petit reniflement suivie d'un étouffement du au faite qu'elle contienne ses sanglots, je m'approche direct d'elle l'attrape part l'épaule son léger sursaut me fait reculer mais quand je vois son visage envahit de peur et ses yeux rouge j'ouvre mes bras et elle s'y jette avant d'éclater en sanglots elle attrape les pant de mon t-shirt comme si j'allais la lâcher

-j'te lâcherai pas Bambina, je lui murmure entre 2 sanglots, je l'entoure par la taille pour la rapprocher de moi et la porte doucement pour l'amener dans le salon avant de partir de la cuisine je coupe l'eau du robinet qui était enfaite un support pour qu'elle pleure sans bruit.

Je reste ensuite debout dans le salon avec en fond la tele qui marche et parfois des sanglots étouffé sur mon épaule, je l'avais posé à terre mais ses mains etaient toujours fermement accroché derrière mon dos sa tête reposant maintenant sur mon torse. En attendant qu'elle se calme je la berce de gauche à droite tout en posant ma tête sur son crâne.

Quand elle se calma elle me regarda avant de me dire

-j'suis désolé Tarik j'ai trempé ton t-shirt, je pouffe, elle s'écarte de moi et part dans le canapé tout en m'incitant à la suivre. Je regarde mon t-shirt et c'est vrai qu'il est trempé mais vas-y pas grave.

-t'sais la c'est pas le t-shirt qui m'inquiète hein, elle baisse les yeux, c'est trop gros pour que tu te mettes dans ces états là bambi, et vue comment je t'ai vue la met moi juste au courant de s'qui se passe ou même dit moi si il te fais peur le keum que si il revient j'lui fais bouffer les escaliers.

Son regard se relève et elle esquisse un sourire

-c'est un peu compliqué d'en parler,elle prend une grande inspiration, tu ne m'interromps pas avant que j'ai fini de parler?je secoue la tête pour la laisser parler, Voilà comme je te l'ai dit avant ses mes parents qui habitaient ici, moi j'étais en internat à Nice pour les études, j'avais pas beaucoup de potes et j'étais pas aimé de mes professeurs mais vraiment pourtant j'étais sage je casser les couilles à personne. Un jour un garçons est venu me parler, si j'avais su qu'à partir de ce jour là j'allais vivre un cauchemar,

elle s'essuie les yeux et j'attrape sa main doucement pour pas la brusquer elle m'a demandé de pas l'interrompre pas de ne pas être là pour elle, j'me surprends moi même j'ai pas l'habitude d'être tactile mais vas-y bambi c'est pas la même chose.

-Et par la suite on a commencé à se voir tous les jours, il avait un appartement, il vivait tout seul. Ses parents étaient blindés des putain de bourgeois Nice. Et moi naïvement j'ai cru qu'il s'intéressait à moi qu'il était gentil , mais plus je lui parler plus il m'interdisait des choses, et comme j'étais faible, je me laissais faire au bout d'un moment, peut-être un an je voulais arrêter de lui parler, il m'interdisait beaucoup trop de choses je pouvais plus sortir, plus aller faire les courses, je pouvais plus aller à l'internat, il  voulait limite plus que j'aille en cours et sa devenait trop toxique.
Alors je voulais repartir chez moi chez mes parents, et quand je lui ai dit il a vrillé je suis resté 4 ans à Nice, la première année, c'était un cadeau car les 3 ans qui ont suivi c'était mon pire cauchemar. Il m'a limite séquestré dans son appartement me rabaisser, me frapper il était beaucoup trop méchant avec moi j'en ai parlé du moins j'ai essayé, mais bon c'est très compliqué, quand tout le monde te voit que tu souris parce que t'as peur qu'en rentrant si tu dis un mot de travers il te casse la gueule à t'en fracasser le nez

Plus elle parler et plus elle me serrait la main pour ne pas pleurer, et plus mes nerfs montait au vue du traumatisme qu'elle a du vivre

-il me terroriser, sa voix se casse à la fin de sa phrase, alors le jour où ça a vraiment dérapé où je suis resté deux jours à l'hôpital à dormir, ma mère est venue elle a vu mon état j'avais maigri, je souriais plus et j'avais commencé à fumer pour m'échapper un peu et pour avoir moins mal, ma mère n'a rien dit à mon père car je lui ai demandé alors après mon séjour à l'hôpital qui m'a laissé des séquelles apparentes que sa soit mental ou physique, elle me montra son bras ou au niveau de son épaule une cicatrice rougis un peu, je suis parti, je suis rentré avec ma mère, ça fait seulement un an et demi que je suis rentré. Mes parents sont partis il y a six mois et c'est pour ça j'ai eu tellement peur quand tu m'as décrit l'homme parce que en fait je me rends compte qu'il y a plus ma mère ou mon père pour me protéger chez moi , car en fait je me rends compte que après un an et demi, il m'a retrouvé je commençais seulement à être sereine je te jure Tarik ce que j'ai vécu avec lui je veux plus revivre j'en ai peur maintenant j'en ai toujours eu peur mais encore plus maintenant, À tout moment, un jour, il passe sa cité sans que personne ne voit. Il rentre dans l'immeuble. Il trouve ma porte rentre chez moi. Je suis terrorisé car je sais que
Si il m'a retrouvé, c'est pas simplement pour me ramener avec Tarik c'est pour me tuer.

BambinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant