Déambulant entre les ruines des jours passés
Qui autrefois fut une ville
Des plus magnifiques
– et si familière
Mais dont il ne reste aujourd'hui
Qu'un amas de feuilles mortes
(balayées déjà par le vent glacial d'hiver)
Et marchant d'un pas vif
Comme si ça suffisait pour faire illusion,
Pour donner l'impression que notre vie a un sens
(on finira bien par comprendre)
Nous faire croire que tout n'est pas vain
– en vain.
Et agissant comme si nous n'étions pas en train de brûler
(de nous éteindre)
– bientôt réduits à un amas de cendres
Emportées comme les feuilles mortes
Par le vent glacial d'hiver.
Eirien, 08.11.2023
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... l'ombre de mes maux
PoetryDes fragments de pensées, Des éclats de maux Jetés sur le papier. (bienvenue dans ma tête) ➙ second recueil de textes poétiques (Derrière les mots... ... l'ombre de mes maux.)
