Comme la pluie, les larmes grondent,
La boule dans ma gorge, dans mon ventre, nuage menaçant,
(ne pas penser ne pas penser ne pas penser)
Lève le regard – ciel blanc-gris, vide, maussade.
Ne pas penser.
Et sortir du bois, voir le ciel bleu, nuages-moutons – mais plus loin,
(espoir inaccessible)
Quand au dessus de nous, de toi, les premières gouttes ont cédé, commencent à tomber.
Et voir sous tes yeux défiler les souvenirs révolus,
(révolution, révolution, révolution)
Qui s'éloignent (tu ne tiendras pas).
Juste nager à contre-courant,
Et t'épuiser, lâcher (tombeau d'algues et de pierre)
Repose en paix.
Eirien, 23.09.2023
VOUS LISEZ
... l'ombre de mes maux
ŞiirDes fragments de pensées, Des éclats de maux Jetés sur le papier. (bienvenue dans ma tête) ➙ second recueil de textes poétiques (Derrière les mots... ... l'ombre de mes maux.)
