✧ Chapitre 17 ✧ Flamme

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/!\ Mutilation /!\

Je suis vraiment content que Felix m'est pardonné. Je n'aurai pas aimé devoir le croiser tous les jours dans les couloirs ou la coure en sachant qu'il me hait, ou l'image que je revois ?
J'aimerais bien savoir se que cela veut dire.

Et puis... ton "j'ai déjà pensé à venir ici, et sauter" m'a vraiment fait mal. Non pas que, moi, je n'y ai jamais pensé, c'est juste l'idée de te voir sauter me fait frissonner.

L'idée de te perdre me rends malade, Felix.

Je serre Kkami entre mes bras quand elle arrive sur mes pieds. Encore assit derrière la porte verrouillée, elle aboya et je lui caressa la tête doucement.

-Kkami, tu penses que je l'aimes ? Lui demandai-je en sachant évidemment qu'elle ne répondra pas clairement.
Et qu'il m'aime aussi?

Je sais qu'elle ne me répondras pas, mais sa présence me rappelle que je ne suis pas entièrement seul.

Au final, quelques secondes plus tard, sans aucunes réponses toujours, Kkami partie jouer avec un de ses jouet et je me retrouve seul devant cette envie gigantesque et incontrôlable de me faire du mal. Je commence presque à être d'accord avec mes parents, plus je me regarde plus je trouve la créature dans le reflet immonde.

Je sort alors mon briquet de ma poche. Je ne fume pas, il ne me sert pas à ça. Pas cette utilité, une autre.

J'allume la flamme et la regarde sous tous les angles en n'oubliant pas de me rendre compte de la chaleur qui se dégage d'elle.

Puis je lâche l'actionneur, je me lève se qui fit sursauter mon chien et elle se réfugia sur mon lit toujours en mâchouillant son jouet préféré. Je me dresse devant ma fenêtre, dos à elle et enlève mon t-shirt révélant ma taille recouvert de brûlures plus ou moins profondes et graves.

Je ne comprends pas cette envie. Je ne l'empêche pas d'exister, en revanche.

Je rallume la flamme.

-Ne réfléchis pas! Me criai-je.

Puis je la colle à ma peau, se qui me laissa une marque. Je penche ma tête en arrière en considération de la douleur produite, un gémissement de douleur suivit. J'enlève le briquet. Je sens les larmes me venir, je ne pût les empêcher de dévaler mon visage. Je tombe à terre.

-Felix... je chuchote alors. Je ne sais pas depuis combien de temps je t'aime, mais je le fait depuis assez de temps pour savoir que tu compte énormément pour moi. Je lève la tête comme si il pouvait m'entendre. Jusqu'à, même, pensé à toi dans les moments les plus durs. Si tu n'étais pas là... je pense que...oui, j'aurai déjà sauté. Je m'avoue enfin. Je ne sais pas si c'est véritablement une bonne chose. Je soupire.

Je jette mon briquet au sol tandis que je fourre ma tête entre mes genoux.

Oui, ça s'appelle de l'auto-mutilation. Personne n'est là. Mais tu n'y penses pas, tu n'as pas vraiment la choix et parfois tu craques, il vaut mieux être dans sa chambre assis dans le noir, se sentant inutile dans ce monde. Et tu fonds en larmes.

Ça fait mal, mais rien n'est grave, car le soulagement rattrape la douleur jusqu'à se qu'une autre douleur revienne.

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𝐉𝐔𝐌𝐏 → ᴴᵞᵁᴺᴸᴵˣOù les histoires vivent. Découvrez maintenant