✧ Chapitre 46 ✧ La pluie, merci

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Nous étions déjà arrivé depuis une dixène de minutes dans le salon. C'est vrai que cela me gène beaucoup moins de venir chez lui, depuis que je l'ai déjà fait, supplément que, cette fois-ci, il n'y a personne. Juste lui et moi, moi et lui.

Il avait allumé la télévision, juste comme un bruit de fond et il n'avait cessé de me regarder. Juste savoir son regard sur moi me tord le ventre. Et quand je faisais de même, je n'arrivais pas à garder mon sérieux plus de cinq secondes.

-Tu vas bien finir par parler? Je lui demandai en rigolant.

-Ça ne met jamais arrivé de parler de mes sentiments à quelqu'un. Avou-t-il jouant avec son collier. Comment veux-tu que je sois à l'aise maintenant?

-J'ai du mal à le faire aussi.

Je ne quitte pas son regard, j'analyse son visage encore et encore, chaque tâches de rousseur sur ses joues, je les connais.

-Je ne sais pas comment j'ai fait pour passer à côté. Il me sourit.

-De?

-C'était évident que tu avais des sentiments.

-Je suis un si mauvais acteur. Je dis en exagérant.

-Non, c'est juste que, il rigole de ma réaction, la première fois où on a réellement parlé, tu m'as embrassé.

-Juste une envie comme ça. Je me justifi, mal.

-Tu l'as encore cette envie? Demande-t-il déjà rouge.

-Évidement.

-Alors embrasse-moi. Dit-il tout bas.

-Felix... Je dis en souriant. Si tu es perdu dans se que tu ressens je ne sais pas si c'est une bonne idée de te forcer à choisir une case. On peut en discuter avant. Je lui propose.

-Pas besoin de mots. Il dis avant de se rapprocher de moi.

Sans un mot supplémentaire, le blond m'embrasse. Même si j'aime tellement le contacter de nos lèvres, je ne peux m'empêcher de penser que, si il fait ça, c'est pour m'empêcher de partir, de sauter. Et que, en vérité, il ne m'aime pas.

Ses baisers sont si mignons. Mais je fais abstraction, je continue le contact en passant ma main dans ses cheveux blonds. Je le sens rougir même en fermant les yeux.

Puis après quelques secondes, nous nous séparons et il n'ose même pas me regarder, rouge de honte.

-C'est toi qui a commencé, je ricane assume.

-Je suis encore plus perdu... Avou-t-il en faisant une petite grimace. Comment c'est possible de ne pas se rendre compte que l'on a des sentiments amoureux pour une personne. Comme du déni. Il soupira.

-Ça vient sûrment du fait que avant, tu me détestait. Passer de détester à apprécier quelqu'un c'est dur à assumer, mais passer de détester à aimer ça l'est encore plus.

-Tu crois?

-Oui. Je lui répondit, sincèrement.

-Je regrette tellement de t'avoir détesté, je te connaissais pas si bien que ça...

Pour seule réponse, je lui sourit et il m'enlaçai, nous restons un moment dans cette position qui procurait simplement un sentiment de confort. Comme un endroit de sécurité, où rien ne pouvait nous atteindre. Rien qui puisse briser les sentiments encrer au plus profond de moi pour ce petit être. Et rien qui ne puisse briser les sentiments qui sont entrain de se forger en lui.

𝐉𝐔𝐌𝐏 → ᴴᵞᵁᴺᴸᴵˣOù les histoires vivent. Découvrez maintenant