CHAPITRE 13

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~ANTONIO~

Cette fille va me rendre fou très bientôt. D'abord, à la soirée de gala, elle a osé danser avec un autre homme, et aujourd'hui, elle a mis une robe aussi provocante, et sans soutien-gorge qui plus est ; j'ai même pu voir ses tétons, bordel.

Je dois avouer que j'ai été pris au dépourvu lorsqu'elle est venue s'asseoir sur moi. Son regard brûlant transperçait le mien. Je sais qu'elle a du caractère, mais je n'imaginais pas cette scène. Ses mains se posaient avec une tendresse sur mes épaules.

Lorsque ses lèvres douces et chaudes ont rencontré les miennes, j'ai brûlé de désir de prolonger ce moment. Pourtant, je suis conscient que notre relation est ternie par le poids d'un mariage malheureux, ce qui rend la situation délicate.

Elle doit sûrement être en train de dormir maintenant après avoir eu la brillante idée de boire autant d'alcool. Je me rappelle qu'au gala, elle m'avait dit qu'elle buvait pas d'alcool, mais apparemment, elle m'a bien menti.

Après ma longue douche, je me contente de mettre seulement un boxer noir, avant de me coucher, j'aime me sentir libre quand je dors.

Il est minuit et je n'arrive toujours pas à dormir. Mes pensées ont décidé de me punir ce soir.

Je me lève du lit, enfile mes sandales et me dirige vers sa chambre.

Juste pour voir si elle n'a pas foutu le bordel dans ma chambre, rien d'autre.

J'ouvre la porte avec précaution, mais elle n'est pas dans le lit, aucun son de douche ne se fait entendre.

Où est-elle ?

Je m'approche de la salle de bain et pousse doucement la porte. Et là, je la vois, assise par terre, ses vêtements toujours sur elle, une expression indéchirable sur le visage.

Elle l'a bien mérité. Pourquoi a-t-elle autant bu.

- Qu'est-ce que tu fais là ? demandé-je en m'approchant.

Brusquement, elle relève la tête et une lueur de peur traverse ses yeux.

- Qui es-tu ?

- Allez, lève-toi. Va te coucher, dis-je en lui tendant la main pour l'aider à se relever.

- Ne me touche pas !

- Arrête de te comporter comme une enfant.

- Ne me fais pas de mal comme lui, s'il te plaît, me supplie-t-elle en me regardant avec des yeux de chien battu.

Elle suppose que je lui veux du mal ? Mais qui est cette personne dont elle parle ?

- Bon sang ! C'est moi, Antonio. Je ne te ferai pas de mal.

Un moment de silence s'installe alors qu'elle me regarde intensément, un mélange de surprise et de joie émerge dans ses yeux. C'est comme si elle réalise soudain que c'est moi. Puis elle me tend la main, un léger sourire jouant sur ses lèvres.

- J'ai besoin de ton aide.

- Pourquoi ?

- Aide-moi à enlever ma robe.

- Es-tu sûre ? demandé-je, étonné qu'elle me demande une telle chose.

- Je... je ne peux.... même pas me tenir debout seule, balbutie-t-elle. Je n'ai pas le choix.

Elle me tourne le dos et je baisse la fermeture éclair de sa robe, la laissant glisser jusqu'à ses pieds.

Cette maudite robe que je rêvais d'arracher depuis des heures.

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