Chapitre 2

16 1 0
                                    

CAROL :

        Carol se retourna. Il avait en face de lui une fille, d'à peu près 1mètre 70, peau claire, cheveux noirs et yeux noisette. Elle est mince, et ses formes sont bien visibles, même avec des vêtements aussi larges comme les siens. Elle porte une veste américaine qui doit appartenir à son père à voire ses vieux motifs de l'époque de Magic et de Bird.

        « Tu as une réponse à me donner à la question que je t'ai posée ? »

        Il essaie de parler, ses lèvres montent et descendent mais aucun bruit ne sort.

        « Bon j'attends.

        -heuuuu, j'ai été occupé, et j'ai beauco...

        -Bon arrête de tergiverser, lui dit-elle. Tu y as pensé ou pas ?

        Carol recouvrit ses esprits et dit : « je n'y ai pas pensé pour être honnête avec toi. Franchement, je ne pensais pas te recroiser dans mon sommeil. Ce n'était qu'un rêve après tout, tu n'existes pas. »

         -Je n'existe pas tout autant que toi tu n'existes pas. Je te jure qu'on se reverra un jour ou l'autre et ça, je peux te l'assurer.

        Carol reste perplexe face à la réponse de cette fille.

        « Bon tu veux aller quelque part, te balader pour discuter de nos vies ? » lui demanda-t-elle.

        -D'accord, je veux bien. De toute façon, autant rendre mon rêve utile.

        La fille reste muette, les deux se regardent.

        « Tu es déjà venue ici » lança-t-elle ?

        -Non je n'ai visité que la France moi mais j'ai de bonnes connaissances géographiques.

        -Je suis venue ici pendant les grandes vacances. On est à Liverpool. Je connais bien la ville donc suis-moi.

        -On peut commencer par parler dans le jardin, non ?

        -Pourquoi ?

        -C'est Strawberry Field! dit Carol avec enthousiasme. « Ce lieu est légendaire et je suis fan des Beatles. Commençons par visiter la nature, non ? »

        -Ok »

        Carol pousse le portail rouge, le tient pour laisser passer cette demoiselle à la veste rouge avant de rentrer à son tour et de refermer le portail. Ils avancent à travers le jardin dont Carol à tellement entendu parler. Ils descendent des marches et vont s'assoir dans l'herbe humidifié – probablement par un arrosage – la boule de feu au-dessus de leur tête semble se déplacer plus ou moins vite et réchauffe sa peau. Carol commence à douter sur l'espace où il se trouve. Est-ce que je suis dans un rêve ou pas ? se demande-t-il.

        « Bon par où commencer... » lança dit Carol, le regard songeur, la fille le regardant. « Je m'appelle Carol Vergne, je suis en première année de double-licence d'histoire et de sociologie et j'ai eu dix-huit ans aujourd'hui. Mes centres d'intérêts sont la musique, la musculation et le théâtre, même si je me concentre plus sur mon physique qu'autres choses dans le but de compenser mon manque absolu de beauté et de muscle. D'ailleurs, j'ai arrêté le théâtre. Je suis célibataire de père en fils depuis moi et je souhaite vivre ma vie sans être déranger, mais pour cela il faut déjà que j'améliore mon corps. Et toi ?

        -Tu es beau et tu as un beau physique.

        -Non, je ne le suis pas et non, je n'en ai pas un. N'essaye pas de me dire des choses totalement fausses juste pour me faire plaisir. D'ailleurs, j'attends toujours ta réponse.

Un Jour Dans Un ReveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant