Chapitre 3

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DIANA :

Après son retard, Diana resta la plus discrète possible mais avait une sérieuse envie d'aller aux toilettes. Une fois le cours finit, elle se dirige vers les WC situés à l'étage. Après son affaire, elle sort prendre l'air et se prend une barre de Mars au distributeur. Le 4 heure finit, elle redescend dans la salle de danse pour le cours d'impro qui finit à 17 heures puisque Marion a rendez-vous avec le directeur pour parler d'un projet. Ses parents ne sont pas au courant, tant mieux, j'aurais une heure pour moi. Je vais enfin pouvoir respirer. Elle rentre dans la salle pour aller se poser avec ses camarades. En passant la porte, elle relève la tête pour voir où ils sont quand elle voit quelqu'un le regarder. Ce quelqu'un, elle l'a vu et le connait. C'est Carol. Cependant, comme lisant dans les pensées de l'autre, les deux firent minent de ne pas se connaître.

« Bon je ne vais pas refaire mon pitch. Je m'appelle Carol, je suis en cycle 3.

-Je m'appelle Diana.

-Enchanté de te rencontrer Diana. »

À ce moment, la prof rentre dans la salle et fit un geste pour signifier que les élèves se devaient de se mettre au fond, ce qu'ils firent. Diane se mit le plus à l'écart car elle n'appréciait pas certaines personnes du cycle 2 qui l'avait traité d'allumeuse pour ses façons de s'habiller et de se comporter. Par ailleurs, Carol se place juste à côté d'elle. Son importante carrure faisait peur aux ombres de la salle. Les impros commencèrent et une fille sympa du cycle 2, Pattie, improvisa avec Arthur et Pauline. Marion fait passer toutes les personnes dans différentes situations.

Les impros finissent, les élèves se dirigent vers les vestiaires. Diane et Carol, en face l'un de l'autre, se regardent et attendent que les autres sortes. La gêne est complète, ils ne savent pas comment réagir. Dans sa cage thoracique, le cœur de Diana bat de plus en plus fort. Elle a l'impression que quelqu'un essaie de s'extraire de son corps. Elle commence à se gratter le bras de plus en plus vite. Elle voit que Carol est dans le même état qu'elle au vu de comment sa jambe bougeais, elle était devenue folle - tellement folle que si on avait mis Carol sur Hound Dog ou Jailhouse Rock, il aurait super bien imité Elvis se dit-elle. Une fois tout le monde parti, la pression s'est transformée en timidité, les deux refusant de faire le premier pas. Ce n'est pas à moi d'aller le voir, se dit-elle, j'attendrais le temps qu'il faut mais je ne bougerais pas. Elle regarde son téléphone, ça fait déjà 5 minutes que les deux se regardent. Soudain, Carol se lève prend une chaise et s'assoit juste devant elle. « Donc tu existes... »

-Super manière d'aborder une fille dans un moment intime. Répond-elle.

-Je suis censé réagir de quelle manière à ton avis ? Déjà que parler à une fille en tête à tête c'est compliqué, alors lorsqu'il s'agit d'une fille aussi belle que toi, certes mineure mais belle...

-Non, je ne suis pas belle, dit-elle d'une petite voix

-...et qu'en plus je n'ai rencontré que dans un rêve étrange, comment suis-je censé démarrer une conversation ? Et si, tu es belle.

-Non.

-Bon tu vas arrêter de te dénigrer, d'accord ? Tu es magnifique, intelligente, forte et belle. »

Diana le dévisage.

« Tu le penses vraiment ?

-Oui

-Mais on ne se connait pas...

-Qu'importe, je dis ce que je vois et suis sûr de moi. Tu ES belle...

-Non je ne le suis pas ; mais toi tu es parfait.

Un Jour Dans Un ReveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant