Je sent une main me caresser la joue.
"Andy"
J'ouvre brusquement les yeux. Lucas est penché sur moi, sa main sur ma joue. Il se recule doucement.
"Oui?" demandais-je gênée.
"Tu peux sortir"
"Oh. Ok" je me lève du lit, ma tête me fait moins mal que tout à l'heure.
"Ça va?" me demande Lucas.
"Oui, ça va mieux" souris-je.
Je prend les vêtements que je portais hier. Merde. C'est une robe de soirée.
Je me tourne vers Lucas. Il a un petit sourire en coin et me tend un sac.
"Je suis aller te chercher des affaires quand tu dormais" me dit-il.
"Oh merci" souris-je en prenant le sac.
Un petit détail me frappa alors. Il est aller dans ma penderie. Je rougis immediatement. Et si il avait fouillé dans mes souvêtements...
Je me dirige rapidement vers la salle de bain, rouge de honte. Je prend une douche et m'habille. Il a fouillé dans mes sous-vêtements... Un assortiment bleu se trouve dans le sac. Il y a aussi un jean et un croc top noir. Je me maquille avec les indispensables qui se trouvent toujours dans mon sac à main.
Une fois prête, je sort de la salle de bain. Lucas est assis dans le fauteuil placé à côté du lit. Il est sur son téléphone. Il lève les yeux en m'entendant et me regarde des pieds à la tête.
"Je suis content de mon choix" dit-il en souriant.
Je ris légèrement.
"On y va?"
"Let's go!"
Nous remplissons des papiers et nous quittons l'hôpital.
"Je te conduis à ta voiture?" me demande Lucas.
Ah oui... J'avais oublié que ma voiture était encore à la boite de nuit.
"Oui s'il te plais"
Nous montons dans sa voiture. Le trajet se passe en silence.
Nous sommes enfin arrivé au parking du Pélican.
"Merci beaucoup" lui dis-je.
Mon regard est planté dans le sien. Il a de magnifiques yeux verts.
"De rien" dit-il sans quitter mon regard.
Je commence à être gênée et détourne le regard.
"À bientôt" dis-je en ouvrant la porte de la voiture.
Il baisse les yeux.
"Ouai, à bientôt"
J'allais sortir mais une envie soudaine me prit. Je tournais la tête vers lui et déposa mes lèvres sur sa joue.
Surpris il tourna et releva la tête, se qui fit que nos lèvres se scellèrent. Il m'embrassa avant de se retirer brusquement.
"Dé... Désolé..." dit-il, gêné.
"Ce n'est rien."
Ses yeux fixaient le volant.
"Bon, bah salut..."
"Salut"
Je sortie de la voiture. À peine avais-je fermé la porte qu'il démarra.
Ok... J'avais encore la sensation de ses lèvres sur les miennes. Il embrasse divinement bien.
