03. She mine, no one else's.

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ARIA

Santa Monica, Californie.

Une semaine plus tard...

Aria, tu m'écoutes ? soupira Lex une nouvelle fois.

Tout ce que je voyais, c'était le message que je venais de recevoir.

De Dixon:

> J'aimerais que tu viennes dans mon bureau ce soir, je dois te parler.

> Comptez sur moi.

C'était rapide, ris-je nerveusement.

De quoi toi tu parles ? elle demanda, les sourcils froncés.

Dixon veut me voir ce soir, clarifiais-je tout en machant une bouchée de mon toast. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Peut-être qu'il veut me virer ? Pourtant je-

Lexi gloussa et se leva du tabouret pour contourner l'îlot central de la cuisine afin de venir se poster près de moi. De ses mains sur mes épaules elle fit pivoter la chaise haute vers elle, me prit le téléphone des mains avant de jeter un rapide coup d'œil sur l'écran.

Tout ce que je vois c'est qu'il veut te parler, il n'a en aucun cas fait allusion au fait que tu ais errer quelque part. Il doit juste... te parler ?

Je l'observais quelques secondes d'un air hébété. C'était de loin la façon de me rassurer la plus merdique qu'elle ait pu avoir avec moi.

Wouaw, c'était tellement... profond comme explication, dis-je sarcastiquement.

Comme je m'y attendais, elle leva les yeux au ciel avant de taper un croc dans mon toast grillé que je tenais dans ma main. Je grognais en éloignant mon petit-déjeuner, le regard désapprobateur.

Tu veux que je t'accompagnes ? demanda-t-elle entre chaque mastication.

Je réfléchis quelques secondes avant de me rappeler ce qu'avait de prévu cette blondasse ce soir. Elle était en train de m'utiliser comme prétexte pour se dérober de son date. J'avalais rapidement la bouchée que je venais de prendre alors même qu'elle détournait le regard.

C'est vrai j'avais presque oublié ton date ! m'enjouais-je.

Je ne vois pas de quoi tu parles, marmonna-t-elle.

Ah non Lex ! la réprimais-je. Tu ne vas pas fuir encore une fois, ni annuler à la dernière minute parce que soit disant ton chat est malade. T'as même pas de chat en plus, c'était vraiment hypocrite de ta part d'ailleurs, le pauvre n'avait rien fait de mal, t'es juste une trouillarde.

Je sais ! elle chouina. Mais depuis Sanders j'ai... du mal.

Je vais te dire une vérité Lex, tu m'écoutes ok ?

Elle acquiesça silencieusement, un sourcil arqué.

Tous les hommes ne sont pas comme Sanders. Tu sais dans un paquet de graines de tournesol, tu peux tomber sur les meilleures comme les plus dégueulasses, bah les hommes c'est pareil.

Elle me dévisagea pendant quelques secondes auquel je dû me faire violence pour ne pas éclater de rire, puis elle céda la première. Heureusement pour moi, j'avais réussis à boire mon verre de jus d'orange avant, dans le cas contraire, je serais en train de l'écouler par le nez.

COLLIDE - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant