Chapitre 2

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Chapitre 2 :

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Chapitre 2 :

Raoul

..... 🎩

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5h45/maison/

"Bam"
"Bam"

- Hayatha ouvre moi cette porte !

Ma mère frappe à la porte comme une folle.
Je me redresse de mon lit et mon horloge indique 5h45. Qu'est-ce qu'elle me veut à une telle heure ?

Je me lève et j'ouvre la porte.
Ma mère est là, devant la porte, elle est paniqué.

- Hayatha il arrive à 10h tu sais ce que tu as à faire n'est-ce pas ?

Je souffle.

- Oui.

- Bien. Tu n'as pas intérêt à me décevoir.

Mais s'agirait de doser madame. Frappée à ma porte comme ça dès 5h du matin. Faut vraiment être désespéré pour faire ce genre de chose quand même.

Si vous êtes perdu c'est tout à fait normal.
L'homme qui arrive demain est un psychologue qui vient une fois tout les deux mois.
Depuis que mon père est mort il viens pour voir comment ça se passe à la maison avec ma mère.
Comme vous vous en doutez je ne lui est pas parler de ce qui se passe réellement à la maison.

Pourquoi ?

Bah je sais pas, j'ai pas trop envie de crever quoi.

Je me dirige vers mon lit et m'assoupis.

Mon dieu, ma vie se résume t-elle à cela ?
Mensonge, peur et culpabilité ?
Je suis fatigué.

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9h44/salon/

Je suis en train de passer la serpillière dans le salon. Ma mère, assise sur le canapé, s'est bien préparer. Quand je la vois, avec des vêtements haut en couleurs, je n'arrive pas à me dire qu'elle a tuer un chat avec plaisir. Je me suis contenter d'une longue robe bleu foncé. J'ai laissé mes cheuveux détacher qui recouvre tout mon dos jusqu'au bas des fesses.

Je suis née avec des boucles, de belles et longues boucles que j'ai héritée de mon défunt père.
Mais ma mère me force à me les lisser car elle me trouvent "moche" avec.

Donc voilà pour le plaisir de la mama je lisse mes cheveux.

L'aiguille est sur dix, on frappe à la porte.
C'est lui.
Et comme d'habitude il est pile à l'heure.

- Bonjour mesdemoiselles. déclare Raoul en levant son chapeau.

- Bonjour mon chère. lui répond ma mère.

Ils se serrent la main avec, chacun, avec un sourie.

Raoul s'approche de moi et me tend la main.
Je fait donc de même.

Hayatha Nadir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant