Chapitre 5

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Chapitre 5 :

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Chapitre 5 :

Le rendez-vous.


...... 🪦

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Les fleurs.
Je ferait tout pour en avoir des milliers dans un jardin à moi. Avec des fleurs dans ma chambre, je me sentirai revivre. Les fleurs, comme elles sont jolies.

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- Hayatha ? Tout va bien ? me demande Éric.

Oups j'étais perdu dans mes pensées.
Je suis vêtue de noir de la tête au pieds, comme Éric, comme la fille d'Anya et comme toutes les personnes présent pour ses funérailles.

Les pleurs, les fleurs.

La fille d'Anya, Zeyna, est accroupie devant la photo de sa mère entourée de fleurs.
Je m'avance vers elle et je pose ma main sur son épaule.

- Toute mes condoléances.

Elle se lève et me serre dans ses bras.
Elle se mets à pleurer et j'en fait de même.

- Je ne suis plus rien sans elle ! Pourquoi ? Qui ? elle hurle en pleurant.

Je suis tellement désolé.

- Je suis désolé, j'ai criée trop fort. Je n'aurais pas du. dit-elle.

- Non non ! Ne t'en fait pas. lui dit-je.

- J'aimerai être un peu seul. me dit-elle l'aire gêné.

Je m'éloigne et me dirige vers la salle principale.
Zeyna, elle, se dirige vers la cuisine.
Pauvre enfant.

Attendez deux minutes... la cuisine ?
Seule ?

Oula ... ça ne sent pas bon du tout.

Je me précipite vers la cuisine en courant du mieux que je peux. J'ouvre la porte et Zeyna tiens un couteau dans ses mains.

- Non ne fait pas ça s'il te plaît !

Je la regarde. Ses yeux sont vides d'émotions, remplis de larmes et de désespoir. Elle pointe le couteau en direction de son cou.

- J'en est marre de cette dounya !

Dounya ? C'est qui elle ?
Ah non ! Ça veut dire "vie" en arabe.
Elle en a marre de cette vie, et je la comprend.

- Te tuer n'est pas la solution ! Tu crois quoi ? Qu'en te tuant ta mère sera plus heureuse ?

- MA MÈRE N'EST ET NE SERA PLUS JAMAIS HEUREUSE ! ET TU SAIS POURQUOI ? ELLE .... elle est ... morte.

Le couteau pars, du sang coule. Zeyna tombe. Et moi, je suis là, et j'ai assisté à cette scène d'horreur. Je n'arrive pas à hurler. Est-ce que je rêve ? Deux âmes partis. Mes paupières deviennent lourdes. La pièce tourne. J'entends des gens hurler derrière moi. Ils ont du être alertée par les dernier cris de Zeyna. J'ai tellement mal au cœur.

Hayatha Nadir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant