Chapitre 3

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Hello a tous et bonne lecture. J'espère que ça vous plaira !!! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en comm

PDV Alexis

Je suis emmenée en cellule ou on me retire mes menottes avant de m'enfermer.
Pixis me regarde d'un air désolé. Je sais qu'il n'a pas le choix.

Je le regarde pour lui assurer que tout va bien avant de hocher la tête et lui faire un léger sourire. Avec une pointe de tristesse.

Il s'en va rapidement après un dernier regard.

De mon côté, je passe devant le lit pour me réfugier derrière, entre la tête de lit et le mur, au fond de la pièce, cachée des gardes qui surveillent devant ma cellule.

Je m'assieds en boule par terre et plonge la tête dans mes genoux. Comme je ne suis pas très grande, je pense qu'on ne me voit pas de la ou ils sont.

Rapidement, mes mains se mettent à trembler, j'ai réussi a les contrôler jusqu'à me mettre à l'abris du regard. J'entrelace mes doigts et serre fort.

Je ne supporte pas de les voir ainsi. Je ne supporte pas quand mes émotions me submergent. Mais je ne sais pas faire autrement. Je ne sais pas garder cette façade en permanence. Même si je m'efforce de craquer discrètement.

Je serre tellement fort que rapidement mes phalanges blanchissent et mes ongles se plantent dans ma peau. Je vais saigner. Mais je m'en fou.

La scène qui vient de se dérouler sous mes yeux défile dans ma tête en boucle.

Et je sens immédiatement les larmes inonder mes joues et couler sur mes jambes. Je ne fais pas de bruit. J'ai appris à pleurer en silence.

Cette scène. Eren attaché comme un chien ou un criminel à genoux au sol. Clairement méprisé et regardé de haut depuis les gradins.
Ces hommes qui se pensent supérieurs alors qu'ils prennent leurs décisions depuis leur tour d'argent bien au chaud autour d'un buffet.
Ces hommes qui dorment sereinement au coin du feu alors qu'ils n'ont jamais confronté des titans.
Et qui se permettent de décider pour les autres. Alors qu'ils ne savent rien.

Rien.

L'injustice est la chose que je supporte le moins. Et j'ai compris depuis toujours que peu importe où l'on est, c'est pourtant elle qui dicte la loi.

Les images de cet homme, le Caporal chef Livai, qui se dresse face à mon frère d'armes pour le tabasser.

Je n'oublierai jamais. Sa rapidité et sa sérénité a lui asséner des coups. Sa cape encore dans les airs tellement il a été efficace pour le frapper. Son regard complètement dénoué d'émotions.

Et la violence de ses coups. Dans le plus grand silence seulement fendu par la brutalité de ses gestes.
Sans la moindre hésitation. Sans le moindre regret.

Ses gestes étaient assumés et gratuits. Ce qui me rend le plus dingue.

Comment peut il ? Comment ose t il ?

Le sentiment que j'ai ressenti ne m'avait pas habité depuis longtemps.

J'ai senti une vague de chaleur qui remontait de mon bas ventre à moi poitrine. Comme un hurlement de rage.

L'adrénaline a immédiatement pulsé dans mes veines. Et à pris le dessus sur la situation.

Je réfléchis trop avec mon coeur. Ou plutôt j'agis plutôt que de réfléchir.

J'ai pourtant senti au moment où je m'élançais que je n'avais pas le droit d'agir de la sorte. Mais rien ne pouvait m'arrêter.

Et rien ne pourra me faire regretter mon choix. Je recommencerais s'il le fallait.

Livai x AlexOù les histoires vivent. Découvrez maintenant