Chapitre 13

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PDV Alexis

Je monte dans ma chambre avec mon appareil et les photos à la main. Je veux les ranger soigneusement.

Il n'y a personne mais je trouve un mot sur mon lit. Je reconnais l'écriture soignée de Chrysta.

Elle me dit de les rejoindre à la salle d'entraînement. Ils nous laisse l'accès la bas pour profiter de notre soirée off.

Je me dépêche de me doucher. J'ai besoin de nettoyer toute cette saleté. Je suis recouverte de poussière et de sang.

Je suis de bonne humeur. J'ai pu me défouler aujourd'hui. Et galoper vers l'infini.

Je sors et m'habille. Je choisis de porter une espèce de combinaison en cuir noire.

Elle épouse la peau et c'est une des seules choses qui me moule sans me faire ressembler à une enfant qui peine à remplir ses vêtements.

Et comme elle est en cuir elle tient très chaud.

Je démêle mes cheveux mouillés que je laisse sécher sans les attacher.

Avant de sortir je passe devant la cape du Caporal. J'hésite un instant. Comment savoir s'il est dans son bureau encore ?

Je la saisis finalement avant de décider de monter la lui déposer.

Je toque timidement. Je n'entends pas de bruit derrière.

Quelques secondes plus tard, des bruits de pas lointains approchent et je retiens mon souffle.

Merde. L'autre jour il est arrivé avec Petra. Peut être qu'il est occupé ...

Il finit par ouvrir la porte et je reste immobile. Il a les cheveux mouillés qui perlent et il sent le savon à plein nez.

Mince ... il devait se doucher.

Il est pieds nus, avec un pantalon noir fluide et un col roulé noir.

Et il me détaille silencieusement.

Je sais à la chaleur de mes joues que je suis en train de rougir quand ses yeux regardent mon corps.
Je me crispe instinctivement et croise les bras.

Alexis : Je .. Euh. Désolée de vous déranger Caporal je .. voulais vous rendre votre cape.

Je bafouille complètement perturbée par son regard observateur mais toujours aussi glacial.

Il me toise longuement. Puis finit par regarder la cape pliée dans ma main.

Son humeur et son regard sont indéchiffrables.
Comme à chaque fois.

Ce qui me désarçonne même si je m'assure de ne pas le montrer.

Livai : Entre.

J'avance machinalement et il ferme la porte derrière moi.

Il me prend la cape avant de la poser sur son bureau.

Livai : Viens.

Décidément il est en difficulté quand il faut prononcer plus d'un mot.

Il me donne des ordres sur son ton le plus sec. C'est presque humiliant.

Il ouvre la porte dans le fond de son bureau et mes yeux s'arrondissent quand je comprends que je dois le suivre.

Qu'est ce que ?

J'ai un moment d'hésitation. Évidemment il se retourne vers moi à cet instant et le voit.

Livai : Je vais pas te cogner. Dépêche toi.

Je finis par avancer sans réellement comprendre la situation. J'avance jusqu'à sa hauteur dans la pièce qui ressemble à une cuisine ouverte sur une petite salle à manger et un salon.

Livai x AlexOù les histoires vivent. Découvrez maintenant