Un dinner chaotique...

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PDV Ashley:

Preston me pose doucement sur le lit et je sens la place à côté de moi s'affaisser, signe qu'il s'est assis près de moi.

Preston: Maintenant ça va, arrêtes de pleurer.

Moi: Mes pleurs te saoulent tellement pour que tu sois gentil avec moi tout d'un coup pour qu'ils s'arrêtent ? demandais-je en rigolant presque en espérant détendre l'atmosphère.

Il souris en coin mais se reprend vite.

Preston: Peut-être bien, me répond-il.

Comme je n'ai rien à dire et qu'il n'y a plus rien à ajouter, je me tais et je baisse le regard vers le sol, gênée par cette situation et son changement de comportement.

Preston: Qu'est-ce que t'attends maintenant ?

Je le regarde, déconcerté par sa question. Il incline la tête sur le côté, il se paie ma tête.

Preston: Bah quoi, tu m'as supplié de te laisser me soigner alors fais vite avant que je ne change d'avis.

Je le regarde en fronçant les sourcils, intrigué par son soudain changement, il a changé d'attitude trois fois depuis que je suis arrivé.

Mais il détourne le regard et le rive sur le sol.

Je sais que si je ne me dépêche pas, il va encore changer d'opinion alors je me lève doucement du lit, puis me dirige vers la trousse de toilette qu'il avait jeté à terre quelques minutes plus tôt.

Je m'accroupis pour ramasser tout le matériel qui s'était éparpillé mais la voix de Connard me coupe dans mon élan.

Preston: Si t'es pas en train de me soigner dans dix secondes je te sors d'ici par la peau du cul, et je t'avoue que ça me tente bien vu la position dans laquelle t'es, lâche-t-il.

Je me retourne étonné par ce qu'il a dit, mais lui a l'air totalement normal, comme si ce qu'il avait dit était normal, c'est la première fois qu'il me dit un truc comme ça.

Je suis extrêmement gênée mais comme d'habitude lui est très confiant et arrogant.

Preston: 1... 2... 3, commence t-il à compter.

Je comprend qu'il est en train de faire le décompte pour ses fameuses dix secondes alors je m'active et ramasse juste ce qu'il me faut pour finir de le soigner.

Je me hâte vers le lit dès que j'ai tout le matériel dans les mains.

Quand je pose mes fesses sur le matelas, il est déjà à huit alors je me presse de mettre du désinfectant sur une compresse stérilisé et je lui applique rapidement sur une de ses plaie au visage alors qu'il était à 9.

Il sourit en coin alors que moi je suis limite essoufflé tellement je me suis grouillé.

Je ne fait pas attention à son air suffisant tandis que je passe la compresse sur chacune des partis de son visage, je suis bien concentré sur ce que je fais, tellement que je ne remarque que quand j'ai fini que on était dans une position très gênante.

J'étais debout face à lui, penchée sur le haut de son front et mes seins étaient juste devant ses yeux.

Dès que je comprend, je m'éloigne vie fait de lui.

J'essaie alors aussitôt de changer de sujet alors que Connard prend un air provocateur, comprenant dans quel embarras je suis.

Moi: Hum, je dois te recoudre l'arcade sourcilière, tu permet ?

Preston: Apparemment tu aimes bien me planter des aiguille dans la peau toi. Mais je t'ai autorisé à me soigner alors arrête de me poser des questions comme ça et fais, dit-il en redevenant distant.

Ennemis or moreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant