-1 : Retour aux origines-

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Alors je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographe que j'ai faites dans le prologue et que je pense que je vais refaire 😅. Je suis vraiment désolé. J'espère que vous arriverez quand même à apprécier cette histoire ♥️.

Henry Wilson, 24 ans (2023) Dimanche 3 septembre :

Cela fait maintenant 5 ans que je ne suis pas retourné dans cette ville infernale. J'y garde autant de bons souvenirs que de mauvais, mais j'ai décidé d'enseigner en tant que professeur de littérature à l'université.

J'ai envie de transmettre mon savoir et j'admets que retrouver ma petite sœur et ma mère va me faire du bien. Après le meurtre de mon père, j'ai décidé d'aller étudier loin de cette ville. Je venais pour les vacances de Noël et d'été, mais sinon, je n'ai presque pas vu ma petite sœur grandir. Je suis donc revenu y habiter ; j'habiterai à quelques rues de ma famille, ce qui me permettra de les voir plus souvent. Je continue de conduire et me gare devant ma nouvelle demeure.

Le lendemain

Après avoir déballé mes cartons hier, j'ai juste eu le temps de disposer rapidement les meubles de ma chambre. C'est ainsi, avec ma maison à moitié aménagée, que je décide de me rendre à mon premier cours de l'année. J'ai déjà donné des cours, mais j'admets que je suis presque aussi stressé que lorsque j'ai fait le premier.

Je sors de chez moi et... oh, je n'avais pas remarqué, parce que je suis arrivé assez tard, mais la maison qui se trouve à côté de la mienne fait cinq fois sa taille. Je me demande qui peut bien se payer une maison pareille. Bref, je démarre ma voiture et en route !

Je sors de ma voiture que j'ai bien évidemment garée sur le parking des professeurs et wow, cette université est vraiment magnifique. Comme je n'ai pas fait mes études ici, je ne l'avais vue qu'en photo. On dirait Poudlard, c'est incroyable ! Quand j'ai postulé à ce poste, j'ai bien vu que c'était une université "d'élite". Dans ce genre d'établissement, il y a ceux qui sont là pour leurs talents, que ce soit en sport ou en activité culturelle, d'autres qui sont là pour leur intelligence remarquable et puis il y a les fils à papa, ceux qui ne font rien mais qui ont tout. Bref, j'espère ne pas en avoir cette année ; j'en ai déjà eu les années précédentes et franchement, ce sont les pires.

Je me rends à l'accueil où une femme assez jolie, blonde aux yeux bleus, qui doit avoir à peu près la trentaine, me regarde, me sourit puis dit...

-Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

-Bonjour, je m'appelle Henry Wilson, je suis le nouvel enseignant de littérature.

-Ah oui, monsieur le directeur m'avait prévenu de votre arrivée. Veuillez me suivre s'il vous plaît.

Elle m'a fait entrer dans un amphithéâtre assez grand et m'a emmené jusqu'à mon bureau.

-Sur cet ordinateur, vous aurez toutes les informations dont vous avez besoin : la liste des élèves, vos horaires, etc... Si vous avez besoin d'aide en quoi que ce soit, n'hésitez pas à venir me voir.

-Merci beaucoup...

-Haley, et je t'en prie, tutoie-moi. Bref, peut-être à plus tard.

C'est ainsi qu'elle me laisse à mon bureau, laissant le bruit de ses talons claquants sur le sol derrière elle.

Bon, plus qu'à m'asseoir et attendre encore... 1h...


                                                                                        [...]


Je regarde ma montre, ah enfin ! Il est 8h, les premiers élèves ne devraient pas tarder à arriver logiquement. Plusieurs élèves entrent, me regardant bizarrement. Serait-ce le fait que j'ai les yeux vairons qui les dérange ou que je sois jeune ? C'est vrai que dans la majorité des cas, les universités de "prestige" prennent des enseignants assez âgés car ils ont plus d'années d'enseignement derrière eux et donc plus d'expérience. Moi, j'ai été choisi par rapport à mes excellents résultats auprès des élèves que j'ai eus.

Je relève la tête, j'étais complètement perdu dans mes pensées et je n'avais pas du tout remarqué que l'amphi s'était rempli aussi rapidement et surtout que la moitié des élèves ont leurs yeux rivés sur moi. Je décide donc de me lever et je m'avance vers le tableau.

-Bonjour, je suis monsieur Wilson, votre nouvel enseignant en littérature et votre professeur principal. Tout d'abord, comme c'est votre premier cours avec moi, je veux que vous posiez toutes les questions dont vous avez envie. Je répondrai à toutes vos questions, sauf si elles sont trop privées évidemment. Après avoir répondu à vos questions, je vous distribuerai un questionnaire pour voir où en est votre niveau en littérature, me permettant ainsi d'adapter le programme à chacun. Bref, allez-y, posez-moi vos questions.

Plusieurs mains se lèvent. J'allais interroger quelqu'un mais, avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, la porte s'est ouverte d'un coup. Un jeune homme assez grand, avec les cheveux noirs et plutôt beau, passe la porte et commence à monter les marches dans le plus grand des calmes et, oui, je ne sais pas pourquoi, mais toute la classe s'est comme figée d'un coup, plus personne ne parle ni ne bouge.

-Jeune homme !

Il se tourne vers moi.

-Moi ?

-Oui, vous. N'avez-vous pas remarqué que vous êtes le seul élève en retard, je dirais d'une bonne vingtaine de minutes ?

-Oui, j'avais remarqué, mais comme vous le voyez, si je dérangeais vraiment votre cours, mes camarades auraient réagi. dit-il avec un large sourire sarcastique.

Très bien, il veut jouer à ça ? Pas de soucis. Je monte les marches sous le regard étonné de plusieurs élèves. Quant à l'élève, il me regarde avec un sourire en coin. J'arrive à sa hauteur, nous faisons la même taille.

-Ici, c'est moi qui parle. De plus, vous ne vous êtes ni excusé pour le retard, mais surtout, vous êtes entré sans frapper.

-Oh, je suis vraiment désolé de mon retard, monsieur... il jette un regard au tableau avant de répondre avec un ton ironique, Wilson.

-Comme vous avez l'air vraiment désolé, vous serez collé ce soir de 16h à 18h, lui dis-je avec mon plus beau sourire, et quant à lui, il fronce légèrement les sourcils.

-Si cela vous fait plaisir. Et il me tourna le dos et rejoignit sa place. Bizarre, je m'attendais à une scène, mais rien.


                                                                                       [...]


La journée se passa agréablement, les classes que j'ai eues ont toutes très bien travaillé. Je vais lire les quiz ce soir et leur donner une note significative pour qu'ils voient où ils en sont. Bref, je me dirige vers l'amphi où je suis censé retrouver cet élève, je ne sais toujours pas son nom d'ailleurs.

Je rentre dans l'amphi à 16h et il était là, debout en face du tableau. Je sens que ces deux heures vont être longues...

Au-delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant