Des univers à la croisée des chemins - Les Héros de l'olympe et le Trio d'Or

Chapitre 22

POV Annabeth

J'étais en pleine réflection sur comment trouver une entrée du Labyrinth depuis qu'il s'est effondré sur lui-même ou du moins seulement une partie. Apparemment, il est encore présent, une parti de lui est encore en "vie" tout du moins.

- Tu réfléchis trop, mon coeur.

- Maintenant, tu cherches dans les surnoms débiles Percy.

- Quoi ? Je pensais que ça te plairait pour une fois. Je sais qu'au fond de ta froideur de fille d'Athéna se cache une fille au grand cœur, dit -il avec un clin d'œil digne d'un fils d'Apollon.

Je rigole et me détends.

Ça faisait une heure qu'on était sorti du casino, hôtel du lotus, pour se réfugier dans un hôtel sorcier. Pas très hygiénique, mais j'ai vu pire. C'est déjà plus confortable que le Tartare. Je préfère les souris aux monstres, merci bien. Voir qui sait pas sur pour le cas des araignées. Beurk pensais je avec des frissons.

- Arrête de penser aux araignées Beth.

- Mais ? Comment ?

- Je te connais mieux que quiconque la seule chose qui te fait frissonner comme ça c'est soit les morts vivants de Nico soit les araignées et la, toute suite, vu l'absence de corps sans vie dans la chambre, je pencherai plus sur la deuxième option. Alors ? Je n'ai pas raison.

- Oui ça va t'es pas toujours le plus idiot.

- Attends tu peux répéter s'il te plait j'ai pas bien entendu.

- Tais-toi Percy, dis-je en soufflant.

- Moi aussi je t'aime puit de sagesse.

Je me retourne vers les autres rassemblés dans le couloir.

- Pour l'instant, on ne peut pas faire grand chose. Je propose qu'on aille se reposer un peu. On se retrouve en bas dans 2 heures. Tentez de trouver des idées et dormez un peu. Je pense que c'est notre dernier moment de repos avant un bon moment.

- A toute à l'heure, répliquaient certains, d'autres faisant des mouvements de la main.

Je reprends:

- Viens Percy.

J'attrape sa grande main et le tire vers moi.

On rentre et ferme derrière nous.

- Tu as déjà une idée pour rentrer dans le Labyrinthe pas vrai. ON est pas vraiment obligé de rester poireauter ici le temps de trouver un plan vu que tu en as déjà un.

- Non, c'est vrai, Nico m'a indiqué enfin m'a donné ceci, dis je en lui montrant le petit objet se trouvant coincé dans ma main.

- Qu'est-ce que c'est ?

- C'est une sorte de balise qui entre les mains d'un des 3 grands peut nous mener vers la salle seulement je dois demander à Léo de le trafiquer pour que toi, Hermione ou encore Jason Nico puissiez l'utiliser.

- Alors on a pas besoin d'attendre pour tout régler. Le plan est déjà prêt.

- Je sais mais on avait besoin de se retrouver tous un peu avant de repartir au devant d'une nouvelle bataille.

Je sens sa main relever ma tête. Malgré l'enfant qu'il a pu être, toujours un peu à côté, premier viré. Il est aujourd'hui un homme qui a vécu la guerre. Ces cicatrices, nos cicatrices en sont la preuve. C'est surtout, mon homme. Comme toujours, il lit en moi comme dans un livre ouvert. Le seul qui me comprend vraiment tout comme je suis cette personne pour lui. Tout le monde pense qu'il est une personne qui se fout de tout. Une personne nonchalante qui à la surface, sans le connaître, peut paraître tel une personne simplement austère ou même idiote. Pourtant, derrière cette façade, il est prêt à tout pour vous, capable de se sacrifier pour ses proches.

- Regarde moi, chérie.

Je relève la tête et croise son regard.

- J'ai peur.

- Moi aussi, dit-il doucement.

Il me caresse les bras avant de me soulever et de nous allonger sur le lit.

On se fait face. Il m'embrasse le front. Il se penche et murmure pour moi seule:

- Je t'aime Annabeth. Je t'ai fait une promesse l'année dernière et je compte bien la tenir. Tu es ma moitiée. Celle qui me fait sentir humain et non pas un simple pion du destin.

- Percy, répondis-je tout aussi doucement ému les yeux brillant.

Je ne me rappelle pas depuis quand je suis devenue quelqu'un d'aussi sensible. Il connaît tout de moi. Il est tombé amoureux de moi. Malgré les épreuves subies. Malgré tout ce qui aurait pu nous repousser on est encore présent l'un pour l'autre. Uni contre l'adversité.

- Tu sais. Je t'ai fait aussi une promesse quand tu es devenu aussi inarrêtable qu'Achille. Je te lâcherai jamais plus et je te retrouverai toujours quel que soit l'endroit ou tu te trouves.

Je me blottis contre lui. Un mauvais pressentiment s'immisce lentement dans mon esprit et mon corps. Je frissonne en m'endormant dans ses bras forts. Mon rempart.