Des univers à la croisée des chemins - Les Héros de l'olympe et le Trio d'Or

Chapitre 17

POV Percy

Si ces bébés sont Hermione et moi. Ça signifie ... Je suis dans ma tête!

Enfin un de mes souvenirs enfouis dans mon subconscient.

Le sort à vraiment marché.

Je crie de joie.

Je finis par me rapprocher et me dirige vers les petits installés sur leur tapis de jeu. On dirait une journée banale. Une mère surveillant ses enfants après la crèche. En voyant la vue je devine qu'on est pas en plein New York aucun bruit de voiture ne se fait entendre ou alors je n'en est pas garder le souvenir.

C'est quand même bizarre cette magie. Je devrais voir de mes yeux de bébé et non pas la scène elle -même.

Je finis par m'asseoir sur le canapé et attendre. Rien ne se passe et je me demande si tout ça ne sert à rien.

Au moment où cette pensée me vient, la scène devant moi commence à s'accélérer . Les gestes des enfants deviennent flous tout comme ceux de maman.

Jusqu'à ce que ma mère finisse par se lever et rejoindre une pièce que je suppose être la cuisine.

Et la, une ombre noir se dessine sur un des murs. Bébés Percy et Hermione commencent à pleurer quand le soleil s'éteint. La pièce devient sombre presque noir. Aucune lumière ne filtre à l'intérieur du salon.

Entendant les cris, maman se précipite dans le salon à toute jambe.

Elle tente de nous atteindre mais l'ombre se matérialise en une forme quasi humaine et tangible. Elle finit renversée contre le mur, du sang lui dégoulinant sur le front. J'ai beau crier rien ni fait je ne suis que dans un souvenir.

L'ombre faite de fumée et de chair se dirige vers la version miniature de moi même. Il tente de m'attraper. Seulement une vague d'eau le repousse le rendant l'obligeant à se remettre dans sa forme diluée de fumée. Il arrive cependant à attraper une des petites mains potelés d'hermione et la tirer en son sein. Seulement une autre vague d'eau le frappe, l'obligeant de nouveau à relâcherMione. Je me décale essayant de distinguer tous les détails de cette scène qui j'en suis sur nous permettra de combattre notre monstre. Qui de toute évidence doit être celui qui essaye de nous enlever face à moi.

Par une sorte d'instinct je me vois attraper ma petite sœur par la main et une lumière apparaît entre nous deux de plus en plus forte malgré notre bas âge. Une magie enfle et sort de nous aussi fort qu'un sorcier adulte. Je m'écarte et cette lumière se transforme en un tourbillon comme une sorte de portail. L'ombre se fait aspirer petit à petit dedans. Se désintégrant en partie. Le portail se referme sur cette chose. Le vent relevant sa cape, j'arrive à voir en partie sa tête.

Un visage à moitié ravagé par les flammes, fondu sans expression et l'autre rempli de haine à l'état pur. Il ne parle pas, enfin essaye mais aucun son ne sort. Je suis comme sourd seul l'image et l'odeur mets accessible. C'est une odeur âcre mélange de soufre et d'ammoniac se dégage de la pièce. Au dernier moment, dans une dernière tentative il arrive à attraper le bras d'Hermione nous emportant tous les deux. Seulement, ma mère jaillit de nul part et réussit à m'attraper par ma main libre. mais la force qui nous maintient Bébé Hermione et moi est conséquente jusqu'à que la lumière s'arrête d'un coup.

Ou plutôt la lumière est devenue tellement forte avant de s'arrêter laissant une scène d'apocalypse.

Je tente de saisir toute la scène. Ma mère est allongée sur le sol en sang et seulement un bébé au sol les yeux fermés.

Je sens qu'on tente de me ramener à la surface mais je veux plus. Je veux en connaître plus.

QUI est -il ?

Qu'est-il arrivé de plus?

Malgré le mal de tête qui me ronge, je tente d'accélérer la scène.

Puis, quelqu'un apparaît, c'est un vieux barbu ?

Il arrive près de nous.

- Pauvre petits, murmure-t-il. Après Voldemort, voila qu'un mi-sorcier mi-myth décide de devenir un invincible. Mais pourquoi venir ici ?

Il est en pleine réflexion, il est de plus en plus difficile de le distinguer. Je ne comprends pas pourquoi lui je peux l'entendre.

Ma tête n'est plus qu'un brouillard.

Je l'entend jeter une sorte de sort. Un oubliette ?

Puis, avant de partir je l'entend prononcer :

- Petit je sais que tu m'entends, n'oublie jamais, la confiance et la force des deux est incomparable, seule solution face au destin funèbre tracé dans le marbre.

La scène s'efface et mes yeux papillonnent et je me retrouve à nouveau dans le manoir.

- Alors, qu'as-tu vu ? entendis-je avant de m'évanouir.