Une Adorable Vicieuses

L'amour est signe de faiblesse!

Mel se posa sur son lit allumant son joint de cannabis, un sourire narquois aux lèvres. Elle était convaincue que l'amour était une faiblesse, une illusion à laquelle elle ne voulait plus se laisser prendre. Elle se répétait inlassablement que les hommes étaient tous pareils, des êtres égoïstes et insensibles. Elle se sentait supérieure, comme si elle avait découvert un secret bien gardé.

Dans sa solitude, elle se complaisait dans sa froideur, dans son indifférence envers les autres. Elle se moquait des histoires d'amour, les considérant comme des jeux futiles et sans intérêt. Elle se plaisait à repousser ceux qui osaient s'approcher d'elle, les laissant se noyer dans leur propre désespoir.

Mais au fond d'elle, Mel savait que cette attitude était un masque, une façade pour cacher sa propre peur d'être vulnérable. Elle se mentait à elle-même, refusant de reconnaître le désir ardent d'être aimée et acceptée. Elle se promit de continuer à se protéger, à garder son cœur glacé, persuadée que c'était la seule façon de survivre.

Pourtant, dans les moments les plus sombres de la nuit, une petite voix lui murmurait que peut-être, juste peut-être, il y avait quelqu'un qui pourrait briser cette carapace de glace.

Quelqu'un qui pourrait la réchauffer, la faire fondre dans ses bras. Mais elle chassa rapidement cette pensée, convaincue que c'était une faiblesse à laquelle elle ne céderait pas.

Mel se blottit dans sa solitude, se répétant encore une fois que l'amour était un jeu auquel elle ne jouerait pas. Les hommes pouvaient bien tous être pareils, elle était bien mieux seule. Du moins, c'est ce qu'elle se disait....

Alors qu'elle prenait une bouffée profonde sur son joint, les volutes de fumée se mêlant à ses pensées tourmentées, Mel replongea dans ses souvenirs délicieux. Lui, cet homme magnétique rencontré dans cette boîte de nuit, hantait ses pensées.

Malgré le fait qu'il ne l'ait toujours pas contactée, elle se demandait si elle aurait la chance de le revoir un jour.
Alors qu'elle tirait une longue bouffée sur son joint Elle se demandait si elle pourrait espérer un jour trouver l'amour véritable, si elle serait capable de briser les barrières qui la retenaient prisonnière de ses propres démons

Soudain,un  appel de sa mère brisa le silence oppressant de la pièce. Mel posa le joint avec précaution, laissant la culpabilité envahir son esprit déjà tourmenté. Elle décrocha le téléphone, tentant de dissimuler ses émotions fragiles derrière une voix tremblante.

"Allo maman, comment ça va ?" dit-elle d'une voix légèrement tremblante.

Elle fixa le joint, symbole de ses échappatoires temporaires

Au bout de quelques mots échangée avec sa mère

Mel raccrocha finalement, se retrouvant seule dans le silence de sa chambre. Elle reprit le joint, cherchant un peu de réconfort dans la fumée qui s'échappait lentement de ses lèvres.