14. ★questions ★

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Eskil

Héra était sur le palier de chez moi, je me demanda comment elle pu ouvrir la porte mais elle sûrement dû découvrir que je cachais la clé de l'appartement dans le grand pot de fleur à côté de la porte.

- Qu'est ce que tu fais là ? Je t'ai laissé tellement de messages ou d'appels ! Dis-je en me levant.

- Eskil je pense que c'est pas le moment de parler de ça, je reviendrai demain. Tu n'est pas dans ton état normal.

Le fait qu'elle me repousse de la sorte me laissa sans voix, me laisser dans ce mystère pour ensuite revenir comme une fleur ?

- Tu te fou de moi ? Nan, je veux en parler.


- Eskil, je pense que c'est une mauvaise idée, s'il te plaît on en parle demain.

Elle allait partir sans se retourner, mais je lui fis une tape sur l'épaule et la pris comme un sac à patate avant de la déposer sur le canapé.

- Héra tu ne peux me laisser sans rien savoir. Dis moi.

J'essayais de paraître le plus désaouler possible.

- J'avais des choses à régler par rapport à ma famille, c'est tout et je ne voulais prévenir personne de mes problèmes. Tu voudrais bien qu'on en reparle demain ?

- Reste, s'il te plaît.

J'avais complétement oublié qu'Esmeralda allait sûrement venir, mais au moment présent je m'en foutais royalement. Héra se leva et alla déposer son sac avant de revenir vers moi.

- Eskil ? Si je reste, promais moi de ne plus boire autant. Je sais que c'est compliqué et je sera là pour ça.

- Je te promais d'essayer.

Elle se coucha sur le sofa ou j'étais assis et ferma les yeux.

Je ne sais pas pourquoi j'ai ce sentiment d'être attaché à Héra. On se connait très peu, on s'est vu la première fois en soirée et pourtant on a jamais eu de relation quelconques. Mais j'ai un sentiment bizzare quand elle est là, comme si tout mes problèmes s'en allait et que il n'y a que pur bonheur. Elle a l'effet d'un antidépresseur.

🕰️

J'étais désormais réveillé depuis une petite heure, mais Héra dormais toujours et Noah et sa copine également vu la paire de chaussures à côté de la porte.

Je m'étais fait un café et avec la nuit j'ai eu le temps de désaouler. Il est à peine huit heures du matin et je reçu un appel de mon acolyte, Esmeralda.

- Tout va bien ?

- Oui, ne t'inquiètes pas.

Je raccrocha en entendant Héra se réveiller.

- Ça va ?

- Plutôt bien, tu veux reparler de ce qui s'est passé hier ?

- Non, ne t'inquiètes pas.

Héra Où les histoires vivent. Découvrez maintenant