Partie 8

321 26 7
                                    

Fatoumata Zahra
Aujourd'hui je dois aller passer la journée chez mes parents je n'y suis pas allé depuis que je suis marié et ils me manquent énormément.
Trois mois ce sont  écrouler depuis le drame de la dernière fois. Je sais que vous attendez que je vous dise qu'avec Djibril tout c'est améliorer. Bah je suis désolé de vous décevoir parce que ce n'est pas le cas il est devenu même pire sont changement n'as duré que deux jours et c'était sûrement due à la culpabilité.
De toute ma vie je n'ai jamais vue un homme aussi mauvais que celui qui me sert de mari on dirait qu'il s'est donné pour but de me pourrir la vie. Ma souffrance lui fait plaisir et pourtant j'aurais bien aimé faire des efforts pour que notre mariage fonctionne mais mes efforts à moi seul ne suffisent pas un couple est composé de deux personnes alors deux essayent et réussissent si tels n'est pas le cas ça ne sert à rien de se fatiguer et à la longue ça devient chiant donc j'ai baissé les bras et accepter le fait que jamais il ne me supportera dans sa vie.
Donc je disais que je dois passer la journée chez mes parents et je suis tellement heureuse aujourd'hui c'est dimanche tout le monde seras à la maison j'ai hâte.
Après une bonne douche j'ai décidé de me maquiller aujourd'hui juste quelques choses de simple j'ai porté une robe moulante rose qui fait sortir mes formes faut savoir que je suis très gâté par mère nature j'ai mis un kimono au-dessus tout ça accompagné de quelques bijoux plus mon sac et le tour est joué j'aime bien ce que je vois dans le miroir.
Je m'apprêtais à sortir de la chambre lorsque la porte s'ouvre sur un Djibril qui revient de son footing. Il est resté trente secondes sur le pas de la porte à m'observer

Djibril : tu comptes aller ou comme ça dit-il en me fixant droit dans les yeux

J'ai décidé de ne pas lui répondre même lui adresser la parole m'ai devenue insupportable tellement qu'il me fait vivre un enfer sur terre j'allais le dépasser pour sortir de la chambre mais il tire sur mon bras me poussant à être collé à son torse. J'étais  tellement surpris par son geste que j'ai ouvert grand les yeux

Djibril : quand je te pose une question tu réponds et je ne te reposerai pas la même question une troisième fois tu vas ou dit-il énerver

J'ai juré que cet homme c'est un nerveux il suffit d'une petite chose pour qu'il soit énervé. J'étais tellement collé à lui que je sentais sa respiration sur mon visage je n'arrive pas à répondre son regard m'intimide, il a un regard tellement perçant j'ai essayé de le soutenir pour lui montrer que je m'en fou de lui mais je n'y arrive pas j'ai quand même décidé de ne pas lui répondre là où je vais ne le regarde pas ce genre de question on pose ça a sa femme et il m'a bien fait comprendre que je ne représente absolument rien pour lui

Djibril : Fatoumata Zahra Sow ne me cherche pas TU VAS OU BON SANG

J'ai sursauté tellement que j'ai eu peur mon dieu cette homme est fou je ferais mieux de lui répondre avant qu'il ne me tue

Moi : je......je vais .... Chez mes parents dis-je en balbutiants

Il laisse mon bras puis lance

Djibril : et t'as besoin de t'habiller comme une garce pour aller voir tes parents ?

Et là c'est comme si on m'avait donné une claque
Il venait de me traiter de pute comment a t'il oser me dire une chose pareil mes larmes menaçaient de tomber mais je ne vais pas lui donner ce plaisir.
Je n'ai rien dit je l'ai juste dépassé pour sortir de la chambre j'ai refermé la porte puis je me suis collé dessus pour assimiler ce que cet homme venait de me dire je veux pleurer mais je refuse de le faire parce qu'il ne mérite pas mes larmes ce qui me fait encore le plus mal c'est le fait qu'il est eu le cran de me regarder droit dans les yeux et me traiter de pute comment il a pu oser y'a rien de vulgaire dans ce que j'ai porté alors pourquoi ?
Ce sont les questions que je me pose c'est ainsi que oumy m'as trouvé devant la porte  elle m'a demandé si tout allais bien je lui ai répondu par un hochement de tête avant de me diriger vers la chambre de maman pour la prévenir de mon départ

FATOUMATA ZAHRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant