FATOUMATA ZAHRA

Patie 9

FATIMA ZAHRA
L'eau coulant sur ma peau je laisse libre court a mes larmes plusieurs sentiment anime mon corps en ce moment j'ai honte , je me sens mal , je me sens humilié , je m'en veux d'avoir été aussi faible devant cette homme qui m'a carrément montré que je vaux rien à ses yeux, je m'en veux de m'être laisser aller mais ce qui me tue le plus c'est la légèreté dont j'ai fait preuve j'ai comme l'impression d'être une fille facile qu'est qui m'arrive bon sang comment j'ai pu me laisser aller devant cette homme qui me rabaisse matin midi et soir cette homme qui respecte plus les chiens que moi comment j'ai pu manquer autant de respect a ma propre personne.
Ce sont les questions qui revenaient en boucle dans ma tête j'ai éclaté en sanglots encore une fois j'ai tellement honte j'en ai marre de cette situation depuis des mois maintenant ma vie est devenue un véritable siège de souffrance je n'en peux plus et je ne pense pas pouvoir tenir encore longtemps si ce n'était la peur de décevoir mon père je serais partie de cette maison depuis longtemps je suis fatigué mentalement physiquement et moralement Djibril me pourrit la vie.
Je ne comprends pas ce besoin qu'il a de me rabaisser, de m'humilier qu'est-ce que je lui ai fait qu'ai-je fait pour mériter tout ce qu'il me fait vivre ce mariage m'as été forcé au même titre que lui je n'ai pas cherché à le scellé donc pourquoi tant d'acharnement sur ma personne.
La tête pleine de questions j'ai éteint la chasse d'eau j'ai mis mon peignoir puis me suis mis devant le miroir mon visage est bouffit à cause de mes pleurs je décide de sortir de la douche , je le trouve coucher sur le lit fixant le plafond je me suis dirigé vers le dressing j'ai mis un djellaba puis je suis ressorti pour prier je sens sont regards sur moi mais je n'y prête pas attention après ma prière j'ai voulu dormir mais je n'y arrive pas j'ai comme l'impression d'étouffer dans cette chambre ou se trouve la raison de tous mes malheurs n'en pouvant plus je suis sorti sans lui accorder un seul regard.
Je suis allée me réfugier à coter de la piscine il n'y a personne ils sont tous entrain de dormir on entend que le bruit de quelque insecte il fait nuit noire seul quelque étoile éclaire le ciel je me suis mise à penser à tous les problèmes que je rencontre en ce moment et pour la énième fois mes larmes ce sont mises à couler je sens une main qui se pose sur mon épaule me faisant ainsi sursauter de peur

Maman : ma chérie qu'est-ce que tu fais là à cette heure ....oh mais tu pleures Zahra

Elle s'accroupie à mon niveau et me prends dans ses bras et la comme si c'est ce que j'attendais j'ai éclaté en sanglots je ne pouvais plus me contrôler je la sens me caresser le dos je me sens en sécurité dans ses bras c'est comme si c'était ma mere qui est à mes cotes vous connaissais cette chaleur maternelle qui vous fait sentir que tout ira bien c'est ce que je ressens dans les bras de cette femme

Maman : chut......chut calme toi s'il-te-plait et dis-moi ce qui ne vas pas .....Zahra tu me fait peur dit-elle inquiète

Encore quelque minute puis je commence à me calmer petit à petit toujours dans les bras de tata Sophie

Maman : qu'est ce qui ne vas pas parle avec moi ma fille

Moi : maman ne t'inquiète pas ce n'est rien dis-je en essuyant mes larmes

Maman : bouma fonto (ne te fiche pas de moi) je te trouve en train de pleurer et tu me dis qu'il n'y a rien c'est Djibril il t'as fait quelque chose?

J'ai juste baissé la tête ne sachant pas quoi lui répondre je ne peux pas lui raconter ce qui c'est passer

Maman : Zahra boulma neub sa bop dit moi ce qui ne vas pas la première fois que tu es venue dans cette maison je t'ai dit de me considérer comme la mère que tu as laissée chez toi confie toi a moi chérie sort ce qui se trouve dans ton cœur vas-y parle moi

Après ses mots je ne pouvais ne pas lui parler

Moi : maman est-ce qu'un jour mon mariage seras comme les autres est-ce qu'un jour je serai heureuse dans ce mariage est-ce qu'un jour mon mari arrivera à m'aimer, a me respecter au bout du compte ce mariage n'est-il pas une erreur dis-je d'un ton désespéré