Chapitre 3 : Maison

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Je jette mon sac de cours sur le canapé et mon premier réflexe est d'enfiler mon casque pour écouter de la musique. La musique berce mes pensés fumeuses. Mes parents arrivent dans une heure, j'ai envie de retarder ce moment au maximum. Je me dirige vers la cuisine Je fait chauffer un reste de spaghettis au micro ondes. Sur le buffet je vois le journal de mon père qui est toujours là : "Pyromane en liberté. Quartiers menacés ? Toby Roger, jeune homme disparu, reste notre principal suspect ". 

Je dois avouer que j'ai toujours été intéressée par les faits divers. Surtout les meurtres, ça me passionne. J'aimerai bien m'aventurer sur un lieu de crime... Ce serait une activité assez dangereuse mais j'ai quoi à perdre ? Ma vie ? Oui, donc pas grand chose. Le "ding" du micro onde m'interromps et je commence à manger mes spaghettis.

L'ombre léger sourire passe sur mon visage. Je stresse, pour la fête. Mais je stresse dans le bon sens. Ma bonne humeur s'ébranle quand la porte s'ouvre sur ma mère et mon père.

- Des bouchons ! Tout le temps des bouchons ! Tempête ma mère.

- Oh arrête de te plaindre hein, moi j'ai eu cette réunion de crise au boulot.

- Et toi T/p ? J'espère que tu ramène au moins des bonnes notes à défaut de na pas avoir mit la table. Constate-t-elle avec colère.

- Ho tu a encore de l'espoir avec cette gosse ? Déjà qu'elle a eu seulement un douze sûr vingt en histoire.

Ça ne ma pas blessé. Ça na me blesse plus. Mais c'est agaçant de les entendre se plaindre. Je trouve que Douze est une note respectable pour le lycée mais pas eux visiblement. J'inspire pour contenir mon agacement et dit :

- J'ai déjà commencé à manger.

- Quoi ?! S'exclame ma mère.

- Qu'est ce qu'il y a ? Au moins vous êtes pas obligé de faire à manger pour moi.

- Ne me répond pas ! Déjà que tu est sur la limite de l'impertinence.

Exaspérée, ma mère ouvre le frigo et prend un poulet. Je me retient de soupirer pour ne pas me faire gronder pour ça non plus. Je m'affale sur le canapé et mes parents se mettent à table. Une fois que ma mère à terminé de chauffer le plat elle l'amène sur la table :

- Sert toi, c'est le poulet d'hier.

- Quoi tu n'a pas fait les courses ?

C'était un simple constat mais avec l'humeur massacrante de ma mère elle a du le prendre comme un reproche :

- Si tu crois que j'ai que ça à faire ! Moi aussi j'aimerai mettre les pieds sous la table en feuilletant mon foutu journal !

- Ne prend pas ce ton là avec moi ! 

Bon, finalement je monte les escaliers pour m'épargner les cris insupportables et constants. Je vais à la douche et alors la chaleur m'enveloppe dans un univers sans cris et seulement avec le calme de mes pensés. La fête, à dix neuf heures...

Je sort de la douche et l'air froid est comme le retour à la réalité. Je me met en pyjama et me glisse dans ma couette douillette et réconfortante. 

Je ferme les yeux avec une hâte grandissante et un léger mauvais pressentiment que j'ignore.






Pyromaniac (Toby x reader)Where stories live. Discover now