Belle enfance❤️

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Je suis Délia Sagui, âgée de 19 ans et je vit à Mosestown. Je vous partage mon histoire.

Née d'une petite famille dont je suis l'ainée des enfants , j'ai un frère, Emine, âgé de 11 ans et une sœur Noémie âgée de 16 ans. Nous avons toujours vécu dans une bonne ambiance chaleureuse avec nos deux parents qui mettaient tout en œuvre afin de nous inculquer de bonnes valeurs, de sorte à ce qu'on ne soit sujets à aucune souffrance en cas de solitude de l'un d'entre nous.
Ils ont été tellement doux et bienveillants qu'on ne voyait que le beau côté de la vie. On a connu aucune souffrance avec mes frères.
Ma mère, Salma commerçante et mon père Ahmed professeur au Collège Moderne de Mosestown se
battaient d'arrache-pied pour qu'on ne manque de rien. Ils faisaient tout et étaient prêt à tout supporter
pour leur progéniture afin qu'on ait un lendemain meilleur. Nos parents faisaient tout ce qu'on voulait. Nos désirs étaient des ordres pour eux.
Quelle chance nous avions !

Maman était tellement courageuse . Elle se réveillait très tôt non seulement pour se rendre à son commerce, mais aussi pour nous préparer pour l'école. Cependant, ma sœur et moi, lui donnions un coup de main les week-ends afin de lui alléger la tâche. Lorsque nous n'avions pas cours on fait le ménage  et la cuisine. Les autres jours, lorsqu'elle rentre à la maison les soirs en notre absence, elle faisait tout sans nous attendre . Malgré sa dure journée, elle n'attendait pas que moi ou ma sœur rentrions pour faire les travaux ménagers. Elle s'y mettait directement. Et nous on commençait à prendre goût et à nous y habituer au fil du temps. Lorsqu'on arrive à la maison tout est déjà prêt, comme si on avait une domestique. Tout ce qu'il nous restait à faire, était de prendre notre bain manger et dormir. En plus de tout cela, elle s'occupait  aussi de papa et dormait souvent très tard alors qu'elle devait se réveiller au premier son du coq. Elle ne nous obligeait à rien. C'est le genre de mère tellement douce et compréhensive qu'elle devenait de plus en plus laxiste. Depuis qu'elle fait tout à la maison sans nous attendre, on trouvait toujours quelque chose à dire ou un moyen de ne pas faire ce qu'elle demande. Nous devenions paresseuses sans le savoir et il suffisait juste de dire que nous sommes fatigués pour qu'elle abandonne. C'est pas le genre de mère qui puni son enfant, le poursuit ou le bat pour n'avoir pas obéit à ses instructions.
NON!! Maman était une douceur.
Elle essayait de maintenir la famille dans une belle ambiance. Elle a réussi ce challenge parce qu'il n'y a jamais eu une quelconque mésentente entre mes frères et moi. Elle nous aimait tous, autant que nous étions et ne cessait de nous le démontrer.

A Mosestown, les professeurs de collèges n'étaient pas payés régulièrement. voire, très mal rémunérés. Leur rémunération étaient temporaires donc papa ne percevait pas régulièrement son salaire. Il avait donc du mal à joindre les deux bouts. Mais heureusement que maman était présente et le soutenait comme elle pouvait. Ensemble ils arrivaient à s'occuper convenablement de nous et on ne manquait de rien.
Jamais une fois, ma sœur, mon frère ou même moi n'avions été exclus pour cause de scolarité impayée.
Nos livres et documents étaient toujours au complet et toujours bien couverts. Nous mangions à notre faim et nos parents subvenaient à nos besoins quotidiens et étaient heureux de nous voir épanouis.                                                 Papa était notre répétiteur à la maison. Il comblait nos lacunes avec ses explications quand on avait
des soucis de compréhension de nos cours.
Nous étions tous brillants et tout portait à croire que nous aurions un avenir radieux. Nos parents
étaient satisfaits de nos rendements et veillaient sur nous, leurs trésors comme ils aimaient bien nous
appeler.

Quelle famille !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant