WITH YOU

CHAPITRE 17

~ANTONIO~

Je vais remettre cette petite insolente à sa place. Depuis le début, j'ai vraiment essayé de la traiter comme ma femme.

J'ai pris totalement ma responsabilité. Mais là, j'en peux plus. Elle rejette toute la faute sur moi, comme si elle avait oublié que son père est aussi responsable du fait qu'elle soit piégée dans ce mariage. Je ne suis pas le seul à blâmer dans cette histoire.

Je la suis en dehors de la chambre, elle est de dos, penchée sur le plan de travail. J'attrape son poignet et la tourne pour qu'elle soit face à moi.

- Ne me touche pas !

- Baisse d'un ton quand tu t'adresses à moi, Angina. Tu me dois le respect, prononcé-je calmement, sentant la colère monter en moi.

- Lâche-moi ! Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans ce que je viens de te dire, imbécile ?

Je passe une main dans mes cheveux, fermant les yeux un instant.

- Écoute, je n'ai vraiment pas envie de me disputer avec toi ce soir.

- Ce soir !? ricane-t-elle sarcastiquement. Tu m'as privée de mes rêves en me forçant à t'épouser, et maintenant tu me parles comme si les autres soirs étaient normaux !

- Et pourquoi suis-je le seul coupable de tes malheurs ? Et ton père ? Il ne t'a rien privé, lui ? Hein !?

- Ce n'est pas la même chose avec lui.

- Pourtant, toute cette histoire est à cause de lui.

- Oui, parce que tu l'as aussi forcé à accepter.

- Forcé !?

Je lâche son poignet et éclate de rire.

- Je ne comprends pas de quoi tu parles, puisque l'idée de t'épouser est venue de ton père.

- Tu mens. Tu as juste profité de la situation parce que tu as vu qu'on avait des problèmes d'argent.

- Tu te trompes sur toute la ligne, Angina.

- Mon père ne te connaissait pas. Comment aurait-il pu te proposer une chose pareille ?

- Il a vu une opportunité et il l'a saisie. C'est aussi simple que ça.

FLASHBACK

- Je crois que je peux vous aider.

Je fronce les sourcils, surpris par cette déclaration inattendue.

- M'aider en quoi ? rétorqé-je.

- Vous devez vous marier. Ai-je bien entendu, Monsieur Moretti ?

Je reste perplexe.

- Je ne comprends pas. Que voulez-vous ?

- Vous aider, tout simplement.

- Je n'ai pas besoin d'aide, Monsieur Rossi. Parlons plutôt de...