Je m'étais endormie là, à rêver de mes souvenirs, et à repenser au passé. Le sommeil s'était abattu pour moi et le jour m'avait paru être la nuit.Je m'étais réveiller à 14 heures de l'après-midi. Pas très élégant je dois dire. Le pire était, je crois, que j'étais encore fatiguée après cette longue pause. Je m'étais réveillée sans penser à lui, pour une fois.
On aurait dit un somnambule, tâtant les recoins des placards pour se faire un petit-déjeuner convenable.J'ai fini avec une pomme à moitié mangée et un yaourt un peu renversé. J'ai décidé de ne pas aller au travail, me prenaient à prétexter un gros rhume subite. Je me suis forcée à penser que ça ne servait à rien, puisqu'il était déjà seize heures moins quart, et que ma journée de stage prenait fin à 18 heures.
J'avais assez calculé mentalement pour savoir que si j'y allais, je n'y passerais pas plus de 1H30.Je ne voulais pas non plus galérer à allumer ma vieille voiture. Puis je me suis subitement rappelée que l'on entais samedi et que je n'avais aucunement besoin de faire tout ça.
Ducoup, pour terminer ma journée déjà bien entamée, je m'étais emmitouflée dans une couverture et je suivais une série, alors que mes yeux peinaient à s'ouvrir complètement.
Les images qui étaient passées sur l'écran de la télévision ne m'avait pas donné autant d'émotions que d'habitude, c'est à peine si j'étais arrivée à décrypter le dialogue des personnages.Je pense que je m'étais encore endormie après une heure de lutte pour ne pas m'assoupir.
Aujourd'hui, j'avais beaucoup plus de formes que la veille, mais on étais dimanche, alors peu importe le travail. J'étais persuadée que je devais parler à James, jusqu'à ce que je trouve qui il est.
Il ne m'a rien dit sur lui, à part son prénom. Son adresse ne signifie rien, puisqu'il est autre part en ce moment.
Ce gars est dans la même ville que moi, peut être qu'il y a deux quartiers entre nous, et ça, ça me tue. De savoir que je l'ai peut être déjà croisé. Qu'il m'a peut être déjà fait un signe de la main, comme remerciement. Que mon regard s'est déjà peut être arrêté sur lui. Ça me rend folle.C'est pour ça que, ce matin, vers sept heures, juste après mon réveil, quand j'ai entendu le petit "bip" de pour téléphone, j'ai hésité à répondre même si j'en avais grandement envie.
Quelqu'un a sonné à ma porte deux minutes après l'arrivée du message. C'était le facteur et il semblait ravi, les mains croisées derrière son dos.
-Bonjour, dis-je d'une voix endormie, c'est pour quoi ?
- On m'a chargé de déposer cela chez vous, répondit-il toujours souriant.
Alors, il tira de derrière son dos une merveille qui embauma directement l'appartement entier.
Un éclat de couleur me sortit de ma rêverie matinale.-Un bouquet de fleur.. m'étonnais-je. Excusez-moi, de qui vient-il ?
- Je ne peux pas vous le dire personnellement, mais j'ai vu qu'il y a un petit mot dans les fleurs, dit-il en esquissant un sourire.La personne a passé la commande en ligne, sans laisser son identité.
J'étais assez surprise, mais dans le bon sens. Le fait qu'une personne, qui qu'elle soit, ait de l'attention pour moi à ce point, c'en est déjà assez pour me faire sentir mal à l'aise.
Je remercie le facteur se tenant encore debout dans l'encadrure de la porte, et je me pressai à l'intérieur du salon. J'admirai une dernière fois ces fleurs avant de partir à la recherche du mot dont le facteur l'avait parlé.
Je trouvai vite sur un petit papier cartonnée et doré, des lettres d'un blanc satin et pailleté. C'était magnifique.
Mais qui étais-ce ? Un ami ? Un admirateur secret ?
Je n'attendis pas plus pour lire le message inscrit sur le beau papier.

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Faraway
Fantasía«Et si on changeait les règles ?» • Jenny Millows est une étudiante vivant dans un quartier mal fréquenté de Londres. Elle va sous le coup du hasard, rencontrer virtuellement un jeune homme, qui se fait appelé James. Mais est-il vraiment celui qu'e...