Deuxième chapitre

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Il était près de neuf heures du matin dans la belle capitale de la Corée du Sud. Le temps était parfait pour se promener et profiter du beau temps avant une énorme baisse des températures qui arrivaient à grands pas. La plupart des couples se promenaient dans les parcs et faisaient du shopping chez les nombreux magasins qui ne fermaient presque jamais. Pourtant au nord de Séoul, dans l'entreprise Batche Uniform qui s'étendait en plusieurs buildings, ce n'était pas le but d'un homme. En effet dans le gratte-ciel principal de l'entreprise, dans le bureau situé au soixante troisième étage, le PDG Jeon Jungkook avait mieux à faire.

- Mon dieu ! Monsieur !

Les cris raisonnaient dans la grande pièce du haut dirigeant avec notamment les bruits du meubles en bois tanguant sous les mouvements des deux personnes. Des dossiers et divers papiers, tombaient sous la violence des agitations, mais ils ne s'en préoccupaient pas, trop absorbés et concentrés pour donner et ressentir du plaisir. La porte fermée à clé, les adultes pouvaient se livrer tranquillement l'un à l'autre sans avoir la peur de se faire surprendre. Les claquement peau étaient de plus en plus rapides et l'homme de la pièce n'hésitait pas à faire hurler sa secrétaire. Il tenait férocement sa hanches et faisait en sorte quelle soit correctement allongée sur le bois poli. Ses seins frottaient contre la surface du bureau tandis que le jeune Jeon observait son sexe apparaître puis disparaître à répétition. Tandis que la femme d'un peu plus de vingt cinq ans gémissait bruyamment, lui grognait de bien être et enfonça ses doigts dans la douce chaire de sa partenaire.

Il adorait ce genre de moment, il se sentait échapper à son difficile quotidien qui semblait de moins en moins supportable. Ses journées toutes plus compliquées les unes que les autres à surmonter, n'étaient pas de tout repos et faire appel à sa secrétaire Hayun sur qui il pouvait toujours compter pour passer un bon moment.

Trois fois par semaine, il faisait appel à elle, la convoquant pour soit disant un dossier quelconque. Cette excuse, même si autrefois était un minimum passable, ne servait aujourd'hui plus à rien. Plus aucun employé ni même le bras droit de Jeon, Min Yoongi ne croyaient en ce scénario qui devenait davantage stupide à mesure qu'ils l'utilisaient. Ils n'étaient de toute manière pas discret du tout et la tenue de la jeune femme en ressortant du dit bureau ne pouvaient que confirmer à tous, ce qui c'était bien déroulé dans cette pièce. Dès que l'assistant aux cheveux mentholés pouvait enfin entrer pour parler affaires, il pouvait observer un grand désordre, sentir un léger vent frais dû à la fenêtre ouverte et notamment à ce que son ami dégageait. Ses cheveux ébouriffés, sa fine pellicule de sueur sur le front et ses vêtements très mal mis ne voulaient dire qu'une seule chose. Le trentenaire n'était pas stupide. De plus, de semaine en semaine, Jeon n'essayait même plus de faire preuve de discrétion et les hurlements se faisant entendre dans toujours plus de bureaux.

De toute manière, Hayun ne s'en cachait pas, au contraire elle se ventait auprès des autres femmes de l'entreprise de ses petites galipettes improvisées avec son patron. Et si certaines l'enviaient et éprouvaient à son égard une grande jalousie, d'autres se rendaient à l'évidence que la jeune blonde était de loin un très bon choix. Elle était belle, douce, gentille, très bonne dans son travail, de quoi en faire tomber plus d'un et d'une. Mais toutes et tous se doutaient que ce n'était pas particulièrement ces attraits là qui donnaient envie au PDG de la rappeler. Cette femme magnifique possédait notamment un corps à couper le souffle. Ses belles lèvres galbées et sa grosse poitrine ne jouaient pas le second rôle dans l'histoire, au contraire. Certaines l'accusaient par jalousie quelle avait eu recourt à la chirurgie, rumeur qui n'avait fait ni chaud ni froid au noiraud. Selon lui que ce soit faux ou vrai, du moment que leurs ébats étaient plaisants pour l'un que l'autre, il s'en moquait.

- Monsieur Jeon !

De manière parfaite, il la retourna pour la plaquer de nouveau sur le bois. Certains dossiers agrafés lui rentrant douloureusement dans le dos. Il reprit ses mouvements durs de bassin, observant ses mamelons à peine cachés par son soutiens gorge faire eux aussi des vas et viens. Le dirigeant ne pouvait pas dire si il aimait oui ou non voir ces choses se balancer. En fait, il pouvait aisément dire que ça dépendait des jours. Un matin il pouvait avoir envie de les toucher et une autre après-midi, il pouvait les trouver répugnant. C'est avec l'expérience qu'il avait découvert sa bisexualité et ça ne l'avait pas plus brusqué que ça. Après quelques années, Jeon était devenu comme blasé.

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