Trial Period

I- Les Moretti

Cela fait déjà quelques jours que ma mère, ma sœur Agathe et moi sommes arrivés dans le célèbre quartier Monte-Carlo à Monaco. Nous logeons dans l'Hôtel de Paris des Moretti, dans une double suite avec vue sur la mer. Les Moretti sont la plus riche famille de Monaco et amis de mon père. Cela est provisoire en attendant d'acheter une maison pour laquelle ma mère craquera.

Les Moretti ont grandis avec nous, ils venait certaines fois à la maison quand nos pères se voyaient encore. Mais la mère des garçons n'était jamais présente, leur mariage était arrangé diront nous mais il semble qu'ils se soit aimés.

Ma mère est Avocate originaire de St Tropez, hélas nous devons la suivre ici à Monaco, suite à son divorce avec mon père. Nous allons reconstruire notre nouvelle vie, comme toujours, nous devons reconstruire ce que notre cher père détruit.

D'ailleurs je m'appelle Rose et j'ai 18 ans. Cette après-midi je suis invité à la pool-Party de Ruben Moretti, le fils de Leandro Moretti le propriétaire de l'Hôtel où nous logeons, tout comme lui et ses deux fils, Ruben et Lorenzo Moretti. Je ne veut pas y aller en fait mais ma mère m'y à forcé parce qu'elle souhaite que je les revois après 10 ans d'absence dans nos vies respectives, elle veut avoir une bonne réputation pour notre nouvelle vie ici.
Alors je me change et opte pour un maillot de bain, une chemise bleu et un short blanc et une paires de sandales Ralph Lauren avant d'y aller.

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En arrivant dans la suite Princesse Grace de Ruben, j'ai l'impressions d'être dans un film américain, des nanas et des mecs super gaulée dansent, boivent et se baignent sur la terrasse des Moretti. Je suis tellement obnubilé par la vue qu'offre cette terrasse que j'en bouscule Lorenzo.

- Oh excuse moi Lorenzo

Il lève les mains au ciel innocemment comme pour dire que ce n'était rien. J'avance encore et toujours et je finis par arriver dans un coin où à mon grand désespoir il n'y a que des mecs et étant en maillot de bain, je ne me sent déjà pas très à l'aise mais leurs regards sur moi, étant nouvelle, n'aident en rien.
Je roule les yeux au ciel et je m'enfuis comme toujours quand il y a cette espèce horrible dans les parages, je ne veut pas qu'ils m'approche parce que ça ne se passe jamais bien.
Mais cette fois c'est à mon tour de me faire bousculer et dans la piscine. Une fille me bouscule tend la main pour m'aider à sortir de l'eau

-Oh merde ça va tu n'as rien ? Je ne t'avais pas vu.

-Ouais ça va je suis juste complètement trempé mais ça va.

-Je m'appelle Mariana.

- Rose, enchanté

- Tu veut que je t'aide à te sécher, j'ai des vêtements de rechange avec moi

- Ça va aller t'inquiète pas, je vais aller chercher des serviettes

- D'accord bon bah à plus tard alors

- Ouais peut-être à plus tard.

Ma sœur posé sur le sofa de la pièce à vivre, sirotant son cocktail, venait
de m'avertir

-Evite de faire trop d'aller retour, on va finir par glisser

-Je n'aime pas la foule, je ne voulais pas venir je te rappelle on a rien à faire ici c'est pas notre monde, je ne suis pas à l'aise ici.

- Il y en a marre Rose tu peut pas t'amuser un peu ? Ils te dérangent tant que ça "ce monde" ?

- Oui parce que c'est pas la réalité ce monde de luxure, sort de ton monde ! On est ici endetté à cause papa et on se retrouve à payer une suite à 12 000€ la nuit. Il n'y a plus rien qui va.

-- Maman nous a dit de ne pas nous mêler de ça, profitons simplement de nos vacances

 Tu sais quoi laisse tomber je vais rentrer

Je cours à la recherche de toilette pour m'y enfermer mais en y arrivant quelqu'un bloque la fermeture de la porte, Ruben Moretti.

- Eh bien pourquoi tu t'enfuis comme ça ?

- Excuse moi ça t'arrive souvent de suivre les filles au toilettes ?

    Il rit

- Non seulement aux jolies filles, dit Ruben fier de lui.
Je lui adresse un faux sourire un peu forcé.

- Et tu peut leur donner de quoi se sécher aux jolies filles quand tes amis les poussent dans ta piscine ?

Il me tend la main

- Ruben enchanté Milady, tu te rappelle de moi ?
Je le regarde d'un air méprisant le trouvant ridicule

- Je sais qui tu es....Moretti, je peut avoir une serviette maintenant ?

- J'ai comme l'impression que tu ne m'apprécie toujours pas beaucoup. 

- T'en fait pas je porte pas grand monde dans mon cœur ici encore moins la gente masculine

Je lui arrache la serviette des mains et je m'enferme dans la salle de bain. J'essaie tant bien que mal de ressembler à quelque chose mais mon mascara n'est pas waterproof et je vais devoir me mettre entièrement en maillot, super !
Quand je ressors Ruben se tenait devant la porte.

- Madame a terminé ?

Je porte ma main à ma poitrine instinctivement et le regarde
confuse, qu'est-ce que ce type me veut encore ?

- Pas tout à fait en fait, dit moi tu tient vraiment à porter cette chemise ?

- Oui pourquoi il y a un problème ?

- Oh non mais je crois que les filles là-bas préfèrent voir ce qu'il se cache là-dessous ?

- Les filles ou toi ?

- Non ne rêve pas trop non plus Moretti, je ne suis juste pas à l'aise en maillot de bain en fait donc j'aimerais pouvoir porter ta chemise parce que la mienne est trempée.

- Pourquoi t'es mal à l'aise ? Tout le monde porte un maillot de bain ici.

- Oui sauf que moi je n'aime pas ça, permettre à tout ces animaux de poser le regard sur moi sans rien dire c'est pas possible, je ne suis pas ce genre de filles.

-Ces animaux se sont mes amis.

-Super mais ça ne change rien en fait.

-Tu n'as pas à être mal à l'aise, pour être honnête tu es plutôt une jolie fille alors oui on te regarde et ça devrait te faire plaisir.

Ces paroles me font grincer des dents et mon regard s'assombrit, j'ai l'impression d'entendre mon père me présenter aux fils de ses amis quand j'avais 8 ans aux partie de golf. Décrites comme une jolie chose faible et sans défense dont on peut jouir à son aise, je le déteste.

-Qu'est-ce que t'as, ton regard fait peur sérieux

- Passe moi cette chemise s'il te plaît et ne me redis plus jamais ça

-Mais-

-TOUT DE SUITE !

    Il cède

-Je ne supporte pas vous voir
utiliser le physique d'une personne comme justificatif pour la mater,

-abruti....! On ne vous regarde pas comme si vous étiez nu quand on vous trouve mignon. Mais c'est bien ça la différence nous les filles on a été éduquées et pas comme vous.

-Tu va venir avec moi les rencontrer ces animaux comme tu dit, et tu comprendras qui ils sont vraiment je ne suis pas un abruti et je respecte les femmes Rose.

-Tu te rappelle de mon prénom toi ?

-Je connais les prénoms de tout ceux qui entre dans cet Hôtel Rose Garcia