Chapitre 4

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Izuku se sentait inconfortable dans la majorité. Ses professeurs le regardait...il le savait mais il n'osait pas lever le regard des ses bottes rouges...il avait peur de voir ce regard...ce regard mitigé entre la pitié et le dégoût. Il ne se le pardonnerait...il ne se le pardonnerait jamais s'il brisait la seule connexion existante entre lui et son professeur à cause...a cause de lui. Il s'était lancé dans raconter une ou deux anecdotes de ses années d'harcèlement mais est-ce que les deux adultes ne se moqueraient pas de lui depuis le début ? Non...le garçon vert essaya de chasser ses pensées noires pour se concentrer sur ce qu'il avait à dire, en essayant de réduire le bégaiement.

Il releva la tête timidement pour voir...une expression...bizarre. Il n'avait jamais vu Aizawa-sensei avoir une expression si...inquiète ? Il y avait une pointe de tristesse dans ses yeux. Il détourna le regard pour jeter un coup d'œil vers le côté de Yamada-sensei où les expressions du professeur d'anglais étaient plus faciles à lire. Aucun signe de dégoût ou de pitié...il y avait surtout...de la tristesse ?  Izuku fronça les sourcils ne comprenant pas pourquoi ses professeurs seraient tristes ou inquiets ?

Aizawa : Tu veux toujours continuer ton histoire kid ?

Le garçon sursauta au son de la voix de son professeur. L'histoire. C'est vraie. Il acquiesça avant de se racler la gorge et de parler.

Izuku : Donc...c'était un de...un de ces jours...pourris. Ce groupe donc de...de garçon m'avait...m'avait retrouvé à, à la fin des cours. Lorsque...je...je voulais partir mais...mais ils ont décidé de m'attraper et de...et de me frapper je suppose ?

Aizawa serra le gobelet vide de café, si fort qu'il se déforma. Des élèves ayant osé frapper son enfant à problème ?

Izuku : I...il m'avait prit a...a 5...et un des...un des garçons m'a...m'a prit par le col et hum...m'a brûlé avec...avec son alter.

Hizashi ouvrit la bouche mais la referma immédiatement. Juste...comment ? Pourquoi ?

Izuku : Et...et puis le...le bureau du...le bureau du concierge était ouvert alors...alors ils m'ont enfermé dedans et hum...j'y suis resté ?

Aizawa : Pardon ?

Les deux hommes n'en revenait pas, sachant pertinemment que Izuku a dut choisir l'une des histoires les moins horribles à raconter pour ne pas les inquiéter mais même l'une des moins horribles l'était...après l'avoir frapper, il l'avait enfermé dans un bureau à la fin des cours ? Ça sonnait irréel pour Shota...le soleil brillant de sa classe ne l'avait toujours pas été et cette pensée le brisa.

Izuku tapa avec son doigt sur sa jambe frénétiquement, stressé, anxieux. Il ne dira pas la suite de l'histoire ou il a vu ce mot coller dans son casier...ce mot qui l'avait fait pleurer...ce mot qui avait tous gâcher.

Mic : R...rassures-moi ils...ils sont venus te chercher n'est-ce pas ?

Aizawa ne voulait pas connaître la réponse espérant que la réponse était oui, qu'Izuku a pu partir dans les minutes qui suivirent et que tout était rentré en ordre.

Izuku secoua la tête...non. Ils ne l'avait pas relâché de si tôt.

Izuku : Oh...hum, je pense que...qu'ils avaient...m...mieux à faire alors...alors ils sont p...partis et...et je suis resté...jusqu'à 21 heures à...à peu près ?

Les yeux de Shota ne pouvait pas s'élargir plus grand que ce qu'il avait fait. La bouche d'Hizashi couverte par ses mains, les pupilles tremblantes. Izuku recommença à jouer avec sa chaussure, les regardant.

Izuku ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant