Aizawa s'assit sur l'un des fauteuils en face de celui de son élève rejoint bientôt de Mic arrivant avec une chaise à la main, se positionnant un peu plus loin mais toujours porches des 2 hommes. Izuku hoqueta à la question et regarda Aizawa.
Aizawa : Tu vas mieux Kiddo ?
Izuku hésita à dire qu'il avait encore mal au poignet mais c'était sûrement une réaction normale après s'être gratter les poignets comme un sauvage. Son regard passa de Hizashi à Aizawa. Il se sentait nerveux et mal à l'aise par le fait qu'il est encore une fois pleurer devant quelqu'un qu'il admirait et cette pensée le dégoûta. Il avait été pathétique ne sachant pas comment contrôler ses émotions, quel idiot.
Izuku : Je...hum...je vais plutôt...plutôt bien...merci
Izuku détourna le regard honteux de parler. Il était rouge d'embarras.
Izuku : Je...je suis vrai...vraiment de...désolé Yamada-sensei et...et Aizawa-sensei...je...je n'aurais...pas dû f-faire ça...j...j'ai été idiot et...et désolé
Aizawa : Pas de quoi s'excuser gamin et arrête de dire que c'est idiot. Une crise de panique n'est pas quelque chose que tu peux contrôler si ?
Izuku secoua la tête sachant pertinemment la réponse. C'était logique, on ne peut pas contrôler une crise de panique. Il venait encore de dire quelque chose de stupide.
Mic : Et puis je sais très bien que toi tout comme nous, nous n'avons pas aimé te voir dans cet état là. Rien de grave petit auditeur !
Hizashi offrit un sourire réconfortant qui réchauffa la poitrine d'Izuku. Il regarda le pro hero et un sourire sur ses lèvres se dressa aussi.
Aizawa : Juste...évite de te gratter les poignets ou te mordre la lèvre...pas bon pour toi
Izuku hocha donc la tete penaud tandis que les deux adultes s'échangèrent un regard entre inquiétude et réconfort. Un calme pesant revint dans la salle des profs mettant inconfortable le garçon. Il entendit la chaise de Mic s'écarter et il le se diriger vers la petite cuisine qu'il y avait sur le coin.
Enfin bon, cuisine était un grand mot. Il y avait juste un mini-frigo, une bouilloire, des couverts, une plaque chauffante et un micro-onde. Rien de très excitant. Izuku suivit du regard le pro héros avant de revenir sur ses chaussures.
Aizawa : Ne penses pas que tu sois dans des problèmes. J'aimerais juste avoir une petite discussion avec toi, rien de grave.
Izuku se figea à l'entente de la voix de son professeur avant d'acquiescer tout en déglutissant. La situation était beaucoup trop inconfortable. Il entendit le bruit de porcelaine cognant contre la table et vit une tasse de thé devant. Il ouvrit les yeux et regarda vers Present Mic qui lui présentait un grand sourire.
Présent Mic : Du thé ça te va ?
Izuku remercia Mic en s'inclinant puis prit une gorgée de thé. Trop chaud. Il reposa immédiatement la tasse le temps qu'elle refroidisse. Il n'aimait pas beaucoup le goût qui en détacher...était-ce du Mâcha ? Mic passa par Aizawa lui donnant un verre en carton contenant probablement du café, et à vue d'œil, l'air d'un café fumant. Aizawa lui sourit en signant avec ses mains « tu me connais parfaitement ». Izuku avait déjà appris la langue des signes au cas où, un jour quelqu'un de sa classe perdrait l'ouïe...et c'était surtout pour un certain blond. Il ne savait pas vraiment s'il devait prévenir ses professeurs de sa connaissance de la langue des signes pour éviter d'intercepter des messages peut-être secrets qui sait ?
Aizawa : il prit une gorgée de café, Dis moi Midoriya, est-ce que tu connaissais les deux personnes t'ayant jeté une brique de lait ?
Izuku se figea, c'était donc de ça dont ils allaient parler. Izuku ne pouvait pas dire oui, sinon il les renverrait mais s'il mentait, il se sentirait sale...il pourrait ruiner des carrières de héros juste pour ça...non ! Il ne pouvait pas ! Pas juste pour sa propre personne ! Non ! Il était trop peu important pour cela ! Et s'il découvrait que je mentais ? J'aurais des problèmes...mais je suis trop peu important pour leur dire la vérité et avoir le risque qu'il soit punis...
VOUS LISEZ
Izuku ?
Fanfic« Le jeune homme souriant que je connaissais, cet élève si prometteur que j'avais n'était plus que l'ombre de lui même. Son sourire auparavant réconfortant et étincelant n'apparaissait plus sur ce visage que je n'arrivais plus à reconnaître...merde...