AOÛT

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Je pouvais voir dans ses yeux les douces couleurs de la mer, un bleu plus beau que les cieux, peut-être même ce qu'il y a de plus beau sur cette terre,
c'est ironique,
je parle de lui au passé comme s'il n'existait plus alors qu'il habite toutes mes pensées, même les plus inattendues.

Il est mon point de repère, mon âme sœur, celui qui me donne envie de me lever chaque matin pour un jour pouvoir être à sa hauteur,
c'est ironique,
comme le monde peut vous donner de si précieuses personnes pour ensuite vous les arracher vous laissant seule comme une pionne.

Le monde a bon dos, je me plains de lui alors que c'est moi qui tire les ficelles,
quand il s'approche trop près de moi je fuis, cela rends les choses un peu moins réelles,
c'est ironique,
la façon que j'ai de dire que c'est un peureux parce que l'engagement lui fait peur,
alors que moi-même je lui fais mes adieux dès que je ne me sens plus à la hauteur.

Il est celui que j'ai toujours aimé, mon unique amour, celui qui me fait voyager au simple son de ses discours,
c'est ironique,
il est l'objet de tout mes désirs et pourtant je ne cesse de le laissé partir.

Je lui reproche de ne pas être assez présent mais comment faire quand la fille que vous aimez vous repousse constamment,
c'est pathétique,
la façon que j'ai de fuir son amour sous prétexte qu'il n'est pas prêt à m'aimer,
alors que depuis toujours, il m'aime d'un amour passionné.

Un an dans mes pensées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant