JANVIER

107 20 1
                                    

Lune, Mère,
Je te contemple devant cette fenêtre en utilisant quelques mots,
En espérant que tu m'éclaires et que tu soignes tous mes maux.

Trop, c'est le mot qui est le plus souvent utilisé en parlant de moi,
Trop naïve, trop différente, je me réfugie donc auprès de toi.

Toi qui m'a toujours apaisée après le réveil,
M'échappant ainsi de tous les démons qui habitent mon sommeil.

Voyant en moi ce que les autres ne voient pas,
Une fille timide, démuni de tout espoir qui se sent un peu trop à l'étroit.

Lune, j'aimerai créer un monde rien qu'à nous,
Un monde où j'aurais ma place, un monde qui aurait meilleur goût.

Où l'on ne serait que toute les deux,
Toi éclairant mon chemin de ta belle clarté et moi écrivant les récits de tous nos jours heureux.

Un an dans mes pensées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant