Comme berce la lune mes yeux
Sur la rivière de mes angoisses
Navigue sans boussole ainsi qu'un adieu
Le long du bord que mes idées poissent
Rend sinistre ton chant de lyre
Pleure le vide de mon cerveau
Rempli de vices et de martyrs
Sonne le piteux écho de mon radeau
Quand sur la rive au loin se glisse
L'esquisse du phare aux cents lubies
Subissent mes rames salvatrices
Tant de cauchemar pour un jour sans pluie
Sur la rivière de mes angoisses
Les vagues empoisonnent mes plus belles pensées
Malheureux prisonnier que le temps oublie
Meurt au milieu du fleuve maudit