Muse de mes plus belles lettres
Tombent de tes doigts des allumettes
Abrège mes nuits déjà si courtes
Comble ce vide, de tes bouclettesDe ton index ma silhouette
Dérobe son ombre à la nuit inerte
Le long de mes côtes, tes mains muettent
Empoigne ces flans qui te rejettentCaresse alors ma peau fluette
Comme de la belle et de la bête
Encre ton nom, rose d'ivresse
Demeure éternelle sur ma planèteAlors nos chairs, de nos cris, se heurtent
Se touchent, se serrent et puis s'écartent
Explosent dans mon coeur tes alumettes
Mon corps prend feu, déclare l'alerteSans ralentir une comète
Consume nos souffles de poètes
Après le feu vient la tempête
De par nos râles qui se complètentMuse de mes plus belles lettres
Ton corps contre mon corps projettent
Aux astres une vision céleste
Envieux de Vénus et ses adeptes