Le long de mes joues coulent
Des rivières, des torrents
Que le temps ne dissipent
Et m'approche en courant
Pressentiments endorment
Mes pas lourds et souffrants
Quand pieds joints dans le vent
Sombre avec moi les souvenirs
Rieurs, de ces jours inexistantsEn fait ils n'existent pas les jours heureux, que nos souvenirs fabriquent, en réalité on demeure nostalgique, euphorique d'une période que nous trouvions plus heureuse que celle que nous vivons, que nous trouverons plus heureuse que celle que nous vivrons puisque reste éternel ce cercle du passé au présent.
Alors quand ce cercle est brisé que nos jours les plus tristes se dissipent en nos jours les plus beaux, que s'en vient le vertige d'une vie qu'on aurait aimé mener il y a 1 an, il y a 5 ans, il y a 10 ans, quel chemin empruntons nous ? Celui, serein et optimiste d'une vie de bonheur quelle est grande ou celui défiant la logique de la tristesse d'une pente descendante et las, de l'indécence d'un reproche de soi à soi, comme une imposture que nous n'aurions pu éviter puisqu'inéluctable.
Puisse le sort inverser la tendance, ou est ce le destin ?