Except [5 SOS]

Chapitre 13 : Ultimate day

J'ouvris lentement mes yeux.

Ma tête tournait toujours affreusement et mon corps était engourdi.

Je sentais encore ses liens me retenant fermement sur cette fichue chaise. Je tenta de me libéré mais ses liens sont trop serrés et mes muscles me faisaient atrocement mal.

J'entendis un léger rictus provenant de mon kidnappeur qui s'approcha lentement de moi, sortant de sa cachette sombre.

Son visage s'illumina lorsqu'il fut arrivé à mon niveau. Son regard toujours aussi froid et noir, son dur visage assombris par son sourire et ses cheveux ténébreux ébouriffés.

- Que ... que m'as-tu fait ? Dis-je épuisée.

- Haha, ria-t-il, je t'ai juste injecté un petit sérum concocté par mes propres mains.

- Un sérum... ? Dis-je perdue.

- Oui Gêna, afin de te contrôler.

Je releva mes yeux afin de croiser les siens et vis de nouveau son air ravi sur son visage.

- Me contrôler, que veux-tu dire ?

- Tu le seras le moment venu, le jour ultime arrive ...

Mes yeux se fermèrent de nouveau, ma fatigue apparue soudain.

Je retomba dans mon sommeil, de nouveau.

***

Encore une fois, encore une fois je me réveil dans cette chambre. J'en avais vraiment marre, pourquoi dois-je subir tout ça ? Chaque heure je m'évanouis.

Mes mains et chevilles étaient attachées à chaque coins du lit. La pièce se trouvait la même, aussi sombre, aussi humide et étrange.

Les volets calquaient contre le mur ce qui donnait un côté encore plus étrange et inquiétant à cette pièce.

Mon cœur se mit à battre irrégulièrement, ma respiration saccada et l'ensemble de mon corps trembla.

La porte s'ouvrit en grinçant laissant, encore une fois, place à Peter. Celui-ci s'avança rapidement vers moi tout en riant. Je me mis alors à me débattre.

Il se posa au bord de mon lit et me menaça de me taire.

Peter posa ses mains sur mon corps, glissant ses mains baladeuses jusqu'au haut de mes cuisses. Un frisson me traversa, mon corps se crispa et mon dégoût envers lui ne faisait qu'augmenter.

Il posa ensuite ses mains sur mes hanches et se releva afin de se mettre au-dessus de mon corps tremblant.

Je tenta de crier mais je fus comme paralysée. Je n'arrivais plus à bouger, plus à parler. Il ria de nouveau approchant ses lèvres de mon cou. Il m'embrassa du bas de ma nuque et remonta vers le coin de ma mâchoire. Je ne pus seulement fermer les yeux où mes larmes me montrèrent.

Je ne voulais pas, allait-il oser !?

- Ne t'inquiète pas ça va aller vite, joua-t-il.

Il posa tout à coup ses mains sur ma poitrine et commença à exercer une pression sur celle-ci. J'avais du mal à respirer et mes sanglots augmentaient.

- Laisse toi faire si non je serais obligé de t'abîmer ...

Je voulais me débattre, je voulais crier mais mon corps ne répondait pas, je n'étais plus mettre de moi-même, comme si on me contrôlait.

« Pourquoi je n'arrive pas à bouger »

- Chute, arrêtes de réfléchir à ça, dit-il tout en posant de nouveau sa bouche sur mon cou.